Après que la police de Knokke-Heist à la Côte belge ait découvert un petit autocollant sur une Ferrari à la place d’une vraie plaque d’immatriculation avant, un procès-verbal a été établi suivi d’une proposition de transaction de 60 euros. Cependant, cette somme n’aurait jamais été payée selon le tribunal de police et cela a eu de graves conséquences pour le conducteur de la voiture de sport italienne. Il écope d’une amende très salée de 1.600 euros.
Un moyen de contourner certains contrôles de vitesse ?
Vous les avez sans doute déjà vu : des voitures de sport (coûteuses) ou des voitures anciennes avec un autocollant à l’avant censé représenter une plaque d’immatriculation. Cela est souvent fait parce que la ligne de la voiture en question serait perturbée par une plaque de reproduction normale, mais ce n’est certainement pas légal. De plus, ces autocollants seraient un moyen de contourner certains contrôles de vitesse (s’il y a un radar devant la voiture) et sont illisibles pour les caméras ANPR (Automatic Number Plate Recognition).
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Le pilote de Ferrari dont nous parlons aujourd’hui a été attrapé à l’été 2020 et a reçu une proposition de transaction de 60 euros. Bien entendu, on lui a également ordonné de remplacer l’autocollant par une plaque d’immatriculation conforme à la loi. Selon son avocat, il aurait fait les deux, bien que le parquet nie que les 60 euros aient été effectivement versés.
L’amende fois 27
L’affaire a été portée devant le tribunal de police. Là, les faits n’ont pas été contestés, mais il a été déclaré que l’homme n’avait pas payé les 60 euros. Après que le juge de police ait demandé une preuve de paiement, il a bien reçu un document d’un paiement de 60 euros mais sans aucun rapport avec l’infraction. Résultat : une condamnation à payer pas moins de 1.600 euros d’amende, soit près de 27 fois plus que le montant initial.
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