Les dernières semaines sont plus agréables avec des températures qui remontent nettement, mais aussi avec la réapparition du soleil. C’est agréable, mais aussi dangereux, notamment pour les conducteurs qui peuvent en faire les frais. En effet, en raison de l'inclinaison de l'axe de la terre, le soleil se trouve planté particulièrement bas dans le ciel à certaines périodes de l'année, notamment en février, mars, mais aussi septembre et octobre. Ces mois concentrent d’ailleurs près de la moitié des accidents liés à l'éblouissement, car la lumière rasante du soleil vient alors aveugler les automobilistes.
Les statistiques sont alarmantes : deux conducteurs sur cinq avouent déjà failli avoir un accident en raison de l'éblouissement. Et ce n’est qu’une enquête qui le dit. Car qui dans la réalité n’a jamais été confronté au phénomène ? Probablement personne... Et forcément, l’éblouissement peut mener à l’accident. Ceux-ci impliquent manifestement souvent des collisions par le côté ou par l'arrière et les victimes sont majoritairement des passagers de voitures, des piétons ou des cyclistes. Ces usagers vulnérables représentent ainsi un tiers des victimes, ce qui souligne l’importance d’être prêt à bien réagir.

Comment agir ?
Pour éviter ces situations dangereuses, plusieurs conseils pratiques peuvent être observés. Tout d'abord et ça ne surprendra personne, il est essentiel de toujours avoir une paire de lunettes de soleil à portée de main. Ces lunettes doivent être adaptées à la conduite, c’est-à-dire ni trop foncées ni trop colorées, pour ne pas altérer la perception des couleurs et des détails. Si on cherche des références, il faut se tourner vers des lunettes de catégorie 3, car celles de catégorie 4 réduisent déjà la visibilité de manière excessive.
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L'utilisation du pare-soleil doit aussi figurer parmi les réflexes à adopter. Beaucoup de conducteurs oublient d’ailleurs que ce dispositif tout simple est aussi mobile et pas que dans un sens haut-bas. En effet, il reste décrochable au niveau de l’attache la plus au centre de l’habitacle, ce qui permet un pivotement vers la vitre latérale et donc une protection lorsque l’éblouissement provient de côté. Et il ne faut pas non plus hésiter à utiliser le pare-soleil côté passager, surtout si le siège est inoccupé. Ça passe en dessous du pare-soleil ? Alors, pensez aussi à relever momentanément le siège conducteur afin que l’objet puisse remplir son office.

Pour parfaire ces pratiques, un nettoyage régulier du pare-brise et la vérification du niveau de liquide du lave-glace contribuent à améliorer la visibilité, car un pare-brise sale peut devenir franchement opaque sous l'effet de la lumière rasante, ce qui augmente le risque d'éblouissement.
D’autres techniques
Dès que le soleil commence à gêner la conduite, il est impératif de ralentir pour s'adapter à la situation. Il faut retenir en effet que les yeux mettent entre 5 à 10 secondes pour s'adapter à un changement de luminosité et, pendant ce laps de temps, le conducteur peut parcourir une distance significative sans voir clairement la route. Réduire sa vitesse permettra ainsi d’optimiser le temps de réaction en cas de nécessité. Ça pourra notamment permettre d’éviter des freinages brusques. Dans la même logique, le respect des distances de sécurité est également primordial. Il vaut mieux prévenir que guérir et il convient donc d’augmenter la distance par mesure de sécurité. La distance supplémentaire sera la bienvenue en cas d’éblouissement.
Enfin, le dernier conseil ne concerne pas l’automobiliste, mais... les autres automobilistes et les autres usagers. Car l’éblouissement – et la situation dangereuse qui en découle – peut aussi venir d’eux seuls. Il faut donc rester sur ses gardes et pouvoir anticiper toute situation scabreuse. Il faut aussi penser aux cyclistes et piétons qui, éblouis, peuvent ignorer tout de la présence d’un véhicule en approche.
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