L’échéance approche : d’ici 2035, nous devrons tous rouler à l’électricité. Cela signifie non seulement que nous devons commencer à conduire des voitures 100% électriques, mais aussi qu’il devra y avoir suffisamment de points de recharge pour les alimenter.
Pour l’instant, nous sommes loin du compte. Les villes et les régions doivent donc progressivement mettre en place un plan d’urgence pour fournir des points de recharge en nombre suffisant et partout. Surtout dans les lieux publics, car tout le monde n’a pas accès à une place de parking privée avec alimentation électrique.
Rattraper le temps perdu
Le ministre bruxellois de l’environnement, Alain Maron (Ecolo), promet que cela va bientôt changer et que, dès l’année prochaine, chaque Bruxellois disposera d’une borne de recharge pour les voitures électriques dans un rayon de 150 mètres de son domicile. La Région a déjà commencé à rattraper son retard dans ce domaine, puisqu’il y a deux ans, elle ne comptait que 400 points de recharge publics pour les voitures électriques, contre 2 000 aujourd’hui.
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Bruxelles entend ainsi réduire les émissions de CO2 dues aux transports de 75 % d’ici à 2030. « Le déploiement d’un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques est en effet crucial pour la transition vers un parc automobile moins polluant dans notre région », a déclaré Alain Maron à VRT NWS.
Le réseau peut faire face
Installer des bornes de recharge est une chose, mais Bruxelles a-t-elle aussi besoin de suffisamment d’énergie pour recharger toutes ces voitures électriques. « C’est réaliste, explique Inne Mertens, directeur général du gestionnaire de réseau Sibelga. Les réseaux électriques de Bruxelles sont urbains et très robustes, ils pourront donc certainement supporter ces bornes de recharge supplémentaires. Localement, nous devons fournir des renforts et nous devrons également déployer des moyens intelligents de recharge. Nous sommes actuellement en train de déterminer où et comment fournir ces renforts. »
Le défi que relève Bruxelles s’applique évidemment aussi à toutes les autres villes de notre pays qui accueilleront de plus en plus de voitures électriques, qui devront bien sûr être rechargées elles aussi. Par exemple, Anvers et Gand ont récemment décidé qu’aucune voiture diesel ne serait autorisée dans leurs zones à faibles émissions à partir de 2031, et que les voitures à essence connaîtraient le même sort à partir de 2035.
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