Les voitures de société et leur usage reviennent régulièrement au centre de débats. Jugée inégalitaire pour certaines, trop polluante pour d’autres (car les usagers sont peu regardants par rapport au nombre de kilomètres parcourus), ce système mis en place perdure pourtant encore et toujours. Il se trouve que la formule est avantageuse pour l’employeur même si celles-ci sont aussi de plus en plus coûteuses tandis que les employés sont toujours plus nombreux à en souhaiter, car pouvoir bénéficier de ces véhicules augmente forcément le pouvoir d’achat, même si une taxe ATN (Avantage tout nature) est due chaque mois.
Dès lors, tous les éléments semblent réunis pour que les voitures de société continuent de tracer leur route. Vraiment ? Car un sondage – ils sont nombreux en période préélectorale – mené par Het Laatste Nieuws et VTM Nieuws montre que 60% des Flamands interrogés sont d’avis de supprimer les voitures de société ou en tout cas, leurs avantages fiscaux, ce qui revient au même. Et forcément, dans l’échantillon, il y a des bénéficiaires. Alors quoi ?
Pas les jeunes
Les sondés trouvent en effet que le système des voitures de société serait trop avantageux. Ce qui semble étonnant. Notons que 33% des Flamands ne souhaitent toutefois pas voir disparaître ce dispositif, en particulier dans la tranche des répondants les plus instruits et les plus jeunes (moins de 34 ans). Et c’est normal, car c’est précisément ce groupe qui est visé par les employeurs pour bénéficier d’une voiture de société. Car disposer d’une voiture, c’est une grosse dépense en moins et, pour certains, c’est aussi un statut social. Quand on se lance dans la vie et qu’on envisage son premier achat immobilier, c’est donc appréciable.
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Il faut toutefois rappeler que ,bien que la voiture de société n’est pas égalitaire (mais les niveaux de salaire ne le sont pas non plus), elle participe malgré tout à la transition de notre parc automobile vers des voitures bas carbone. Une vision qui n’est toutefois pas partagée par les Verts ni par les Socialistes qui, bien que moins tranchés qu’Ecolo-Groen sur le sujet, ne sont pas opposés à une suppression ou à tout le moins à une révision du système. Problème : toucher à ce dispositif implique une grande réforme fiscale qui se devra alors de réduire la pression sur le travail. C’est d’ailleurs la position des partis libéraux (MR, NV-A, CD&V et Open Vld) qui pensent que les voitures de société allègent justement les charges et qu’elles remplissent donc parfaitement leur fonction. Du fait de l’absence de consensus, tout porte à croire que le principe des voitures de société ne sera pas abordé sous la prochaine législature. D’autant qu’il faudrait aussi beaucoup de cran pour entamer une réforme fiscale d’envergure…
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