ESSAI Kawasaki Versys 650: mieux que bien!

Pourquoi vouloir changer une formule gagnante ? La Versys 650 pourrait être considérée comme le modèle phare de la marque tant son homogénéité est exceptionnelle. Au terme de la présentation de cette version 2017, on se demande même si Kawasaki n’a pas réussi avec cette moto la symbiose parfaite entre la qualité et le prix de vente, accessible à tous.

Publié le 14 avril 2017
Temps de lecture : 4 min

Partagez

ESSAI Kawasaki Versys 650: mieux que bien!

Vision d’avenir

C’est en 2015 que la marque championne du monde en Superbike s’est attachée à rendre sa petite moto passe-partout plus agréable à l’œil et au toucher. En 2017, seuls les coloris reçoivent un coup de pinceaux et un indicateur de rapports engagés fait son apparition sur le  tableau de bord. Pour le reste, on bénéficie toujours d’une hauteur de selle de 840mm, d’un pare-brise réglable et d’une fourche inversée Showa, dont la longueur des canons de fourche favorisent le confort au détriment de la tenue de route à haute vitesse. De toute manière, avec ses 69 cv, la Versys 650 ne se destine pas à la compétition, mais bien au simple plaisir de rouler ou de se déplacer au quotidien.

On s’y sent bien

Le bloc moteur bicylindre parallèle de 649cc à refroidissement liquide se cache discrètement sous les écopes latérales et protèges carters. Teinté de noir, il joue la carte de la discrétion en mode statique. Une fois le bouton de démarreur poussé, l’explosion du carburant émet  le bruit caractéristique d’un twin calé à 180°, discret sans plus mais c’est surtout au moment de s’élancer sur la route que l’on ressent immédiatement l’excellent travail fourni par les ingénieurs nippons. Pas besoin d’être grand pour s’y sentir à l’aise. Mains, pieds, fesses, tout trouve sa place et l’on peut profiter de la mécanique alimentée par le dernier boitier électronique ECU pour s’extirper de la circulation environnante. Avant de partir, j’ai réglé le pare-brise sur une position intermédiaire qui me convient parfaitement du haut de mon mètre septante-cinq. La preuve, pas de mouchettes écrasées sur la visière de mon Shoei NXR, sur lequel je n’ai même pas pris la peine de monter le Pinlock (anti-buée). Le petit plexi me permettant de rouler visière entrouverte. Ma vision reste claire pour distinguer sur le tableau de bord, un régime moteur qui se maintient entre 3.500 et 8.500 tr/min, sans jamais fléchir, en distillant avec retenue, mais volonté, les 69 cv que renferment ses petits carters.

Plus vite

Publicité – continuez à lire ci-dessous

A 120 km/h, les pistons s’agitent à raison de 5.500 tours à la minute. Il est possible d’approcher les 190 km/h mais la tenue de route se fait alors plus imprécise. En mode « attaque », les repose-pieds, en prenant contact avec le sol, vous rappellent que la Versys n’est pas une sportive. La sélection de la boite de vitesse, et ses six rapports, demande un peu d‘insistance de la part de mon pied gauche mais la raison se trouve certainement dans le kilométrage de la machine que je suis en train d’essayer, 260 kilomètres ! Ceci explique cela. Les suspensions absorbent correctement les imperfections de la chaussée en se montrant confortables mais pas trop, ni trail, ni sportive, juste ce qu’il faut pour circuler en toute tranquillité, le derrière bien posé sur une selle en adéquation avec ce type de machine.

Conclusion

Au terme de cette prise en mains « portugaise », qui fait suite à l’essai de la Kawasaki Z1000R présentée le mois dernier, je me pose cette question : pourquoi vouloir toujours plus gros ? La Versys 650 peut se cataloguer dans les « toutes bonnes motos » qui offre largement assez de puissance pour se déplacer n’importe où dans le monde avec une autonomie de plus de 350 km (réservoir de 21 litres). Le tout dans un confort acceptable tant en solo qu’en duo avec ou sans bagages.  La facilité de conduite est  exceptionnelle et son tempérament « bon enfant » accessible à tous.  Une vraie réussite que l’on peut s’offrir à partir de 7.549 euros (7.699 euros sans sa version Special Edition). Ça demande réflexion, non ?

Les +

Leviers et pare-brise réglables

Moteur volontaire

Prix

Nombreux accessoires d’origine selon les versions

Les –

Garde au sol en conduite sportive

Suspensions floues à haute vitesse

La Kawasaki Versys 650 en quelques chiffres :

Moteur : bicylindre parallèle de 649cc à refroidissement liquide et DACT, 8 soupapes, injection électronique Keihin

Puissance : 69 cv à 8.500 tr/min 

Couple : 64 Nm à 7.000 tr/min

Transmission : boite 6 vitesses et transmission finale par chaîne

Embrayage multidisques à bain d'huile, par câble

Cadre : tubulaire type Diamond en acier

Suspension avant : fourche hydraulique inversée de 41 mm, déb 150 mm

Suspension arrière : mono-amortisseur, déb 140 mm

Frein avant : double disque en pétales de 300 mm, étriers 2 pistons

Frein arrière : disque en pétales de 250mm, étrier 1 piston

Hauteur de selle : 840 mm

Poids : 217 kg

Capacité du réservoir : 21  litres

Prix : 7.549 euros

À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be

Partagez

Gocar marketplace
47.064 véhicules neufs et d’occasions près de chez vous !
Hybride, électrique ou thermique ? Neuve ou d'occasion ? Spécialiste dans la recherche de véhicules neufs, d’occasions et sur toute l’actualité automobile.

Sur le même sujet

Moto
La pluie n’arrête pas les ventes de motos, mais le contrôle technique bien

Lorsqu’il fait beau, tout le monde constate que les motos sont de sortie. Mais depuis plusieurs mois, la Belgique connaît un épisode pluvieux persistant. Une météo peu engageante, mais qui n’a manifestement pas empêché les Belges d’acheter des motos neuves. Le marché de l’occasion se porte par contre moins bien et pour une bonne raison.

14 juillet 2024 4 min
Gocar newsletters
Gocar est la référence. Que ce soit sur les dernières actualités auto ou les sujets brûlants de mobilité !
Abonnez-vous à notre newsletter Gocar pour rester au top de l’information et connaître tous les bons plans !
Votre inscription a bien été enregistrée.