L’histoire de Canoo a pourtant bien commencé : crée en 2017, cette start-up américaine a mis au point une plateforme électrique intégrant ses composants (batteries, moteur, etc.) et disposant d’une direction « steer by wire », dépourvue de colonne de direction. Grâce à la compacité de l’ensemble, il est possible de monter un large de choix de carrosserie, ce qui en faisait un utilitaire universel adapté à tous les besoins.
Contrats prometteurs
Disponibles uniquement sur abonnement, les véhicules de Canoo ont remporté plusieurs gros contrats, notamment auprès de la Nasa, de l’US Postal service, de l’état de l’Oklahoma ou encore du ministère américain de la Défense. En 2021, la firme a également signé un accord avec Nvidia pour que son prochain modèle soit équipé de la conduite autonome et d’aides à la conduite.
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Production problématique
Malheureusement, cette année-là, Canoo a connu des problèmes de personnel quand des cadres ont quitté la société, ainsi que des hésitations sur le fait de produire ou non elle-même ses véhicules. En manque de capitaux, la firme a mis de nombreux employés au chômage technique et a même été contraint de fermer son usine en Oklahoma.
Dettes colossales
Le 17 janvier dernier, Canoo a finalement fait aveu de faillite et a annoncé devoir 164 millions de dollars (159 millions d’euros) à ses créanciers, alors que ses actions valent 126 millions de dollars (122 millions d’euros). Dans un communiqué, les dirigeants ont expliqué avoir récemment discuté avec d’éventuels partenaire afin d’obtenir des capitaux étrangers. Ces négociations ont été infructueuses, ce qui a précipité la faillite de Canoo qui rejoint Fisker, Lightyear et Sono Motors au cimetière des start-up récemment disparues.
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