Dans une usine en activité, il faut de toute façon surveiller ses arrières pour éviter de se faire écraser par des chariots de pièces détachées, des élévateurs et d’autres matériels roulants. Dans certains cas, il n’y a déjà plus de conducteur à l’avant de ces moyens de transport. La plupart des usines automobiles, par exemple, utilisent déjà des chariots de marchandises autopropulsés qui livrent les pièces fraîches à un poste particulier de la chaîne de production.
Cela semble plus redoutable et plus compliqué que cela ne l’est. Ce type de véhicule autonome se déplace lentement le long d’un itinéraire préprogrammé à sens unique, accompagné de signaux sonores et d’une programmation extrêmement défensive. À la moindre possibilité de collision, le chariot se bloque jusqu’à ce que la voie soit libre.
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Dans toute l’Europe
BMW va maintenant plus loin et laisse ses voitures finies rouler de manière autonome de la chaîne de production à la station suivante. En d’autres termes, sans conducteur, ni robot, ni bras porteur, ni tapis roulant. Le constructeur allemand teste ce système depuis deux ans dans sa plus grande usine européenne, à Dingolfing, en Bavière, où sont fabriquées les séries 5 et 7. Il devient progressivement une procédure standard dans toutes les usines BMW en Europe.
Les voitures suivent un parcours de plus d’un kilomètre, depuis l’une des deux chaînes de montage jusqu’à la finition finale, en passant par une courte piste d’essai. Là, les voitures subissent une inspection finale et sont préparées pour le transport vers le pays où elles ont été commandées.
L’itinéraire est jalonné de capteurs, ce qui, selon BMW, en fait « la plus grande infrastructure LIDAR d’Europe ». Les voitures sont également équipées de capteurs embarqués, qui assurent des fonctions de sécurité et d’assistance sur la voie publique. Ces capteurs permettent également aux voitures de se déplacer de manière autonome dans l’usine.
Nouvelle usine
Dans son usine de Leipzig, BMW fera bientôt circuler les voitures de A à B. Il s’agira de modèles compactes, de modèles à moteur à essence et de modèles à moteur à essence. Il s’agira de modèles compacts, ainsi que du Countryman de la marque sœur Mini. L’année prochaine, Regensburg et Oxford (Royaume-Uni) suivront, et immédiatement Debrecen, en Hongrie.
C’est là que BMW commencera l’année prochaine la production de sa nouvelle génération de modèles électriques, sous le nom de Neue Klasse. Il s’agit d’une usine flambant neuve et ultramoderne, qui a récemment commencé ses essais. Avec son usine hongroise, BMW est l’avant-dernier constructeur automobile européen à s’installer en Europe de l’Est, où les coûts de main-d’œuvre sont nettement inférieurs à ceux de l’Allemagne. Mercedes, le groupe VW, Stellantis, Jaguar-Land Rover et Renault, entre autres, construisent déjà des voitures dans les pays de l’ancien bloc de l’Est. Volvo y construit également une usine, en Slovaquie, qui devrait être opérationnelle d’ici 2026.
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