Avec l’été radieux que l’on connait pour l’instant, vous devez certainement profiter un maximum de votre cabriolet. Celui-ci est certainement bien entretenu mécaniquement et vous le laver régulièrement afin qu’il soit toujours rutilant. Cependant, un élément majeur de votre voiture est souvent oublié : il s’agit de la capote. Qu’elle soit en vinyle ou en textile, celle-ci est le plus souvent négligée à tort. En effet, son remplacement peut coûter de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros selon le modèle.
Tous les mois
En général, il convient d’entretenir la capote de son véhicule sur base mensuelle, même si elle n’est pas forcément sale au premier abord. Munissez-vous d’une brosse avec des poils souples et brossez la toile d’avant en arrière avant de retirer la poussière et toutes les saletés qui peuvent s’y trouver. Ensuite, utilisez un jet à haute pression de la même façon, en évitant d’être trop près de la toile pour ne pas l’endommager (30 cm +/-). Lorsqu’elle est bien propre, passez au séchage avec une microfibre ou une peau de chamois.
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Limiter les dégâts
Malheureusement, il arrive que votre capote soit tâchée par des fientes d’oiseaux, de la sève d’arbre, etc. Dans ce cas, mieux vaut intervenir directement afin de ne pas laisser de trace sur la toile. Vous trouverez chez les détaillants automobiles de nombreux produits pour détacher les capotes.
Petit conseil, essayez toujours sur un petit morceau de la toile qui ne se voit pas trop avant de vous attaquer à la tache proprement dite, afin de vérifier si le produit n’est pas trop mordant. Ce nettoyage doit se faire à l’ombre et doit être réalisé sur l’entièreté de la surface de la toile afin d’éviter les variations de couleurs. Enfin, il ne faut jamais utiliser de vinaigre, d’ammoniac, d’alcool ou tout autre produit chimique sous peine d’endommager la capote de façon irrémédiable.
Les UV, l’ennemi numéro un
Quelle que soit leur matière, les capotes souffrent beaucoup du soleil et donc des UV qui les décolorent et qui les font rétrécir au fil des années. Le meilleur moyen est d’appliquer tous les 2 ou 3 mois un produit imperméabilisant et protecteur. Dans un endroit à l’abri des éléments, il faut l’appliquer en faisant attention aux projections qui pourraient se retrouver sur d’autres parties de la voiture et qu’il faut essuyer rapidement.
Le séchage prend environ un quart d’heure et le mieux est de recommencer l’opération à 3 reprises afin d’améliorer la protection.
Préserver la vision à l’arrière
Certains cabriolets sont équipés d’une vitre arrière en plastique transparent. Celle-ci est également vulnérable aux UV et à tendance à s’user avec le frottement lorsqu’elle est repliée. De nouveau, des produits spécifiques existent sur le marché et ceux-ci s’appliquent avec une microfibre qui ne raye pas le plastique.
Pour éviter tout dommage, une astuce est de mettre contre la vitre un textile doux ou du papier de soie lorsque vous profitez de la conduite au grand air. Evidemment, ce n’est possible qu’avec une voiture dont la capote est manuelle. Une Mazda MX-5, par exemple.
Au quotidien
Pour protéger la vie de la capote d’un cabriolet, il faut faire preuve d’un peu de bon sens dans l’utilisation quotidienne que l’on en fait. D’abord, il faut éviter d’ouvrir le toit lorsque la toile est mouillée car c’est le meilleur moyen de créer de la moisissure. Ensuite, il ne faut pas oublier de nettoyer les joints d’étanchéité afin de les « nourrir » et d’éviter leur dessèchement. Les charnières de la capote doivent être contrôlées et légèrement graissées si besoin est.
Enfin, si vous constatez de petite flaques d’eau sur la toile après une grosse pluie, c’est que celle-ci doit être réimperméabilisée. Après le traitement, l’eau ne doit faire que perler sur la toile.
Images capote : RS Detailing
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