Décidément, les foires et autres salons ne se remettent pas des crises successives. En effet, après deux annulations successives en 2020 puis en 2021 en raison du coronavirus, le fameux Salon de Genève ne se tiendra pas non plus en 2022. Pourtant, l’organisateur avait déjà entamé tous les travaux pour que cette édition 2022 soit celle des retrouvailles et d’un retour à la normale. Las, ce ne sera pas le cas.
Les raisons d’une annulation
Selon Sandro Mesquita, directeur du salon, l’édition 2022 était déjà sur les rails, mais dans une version réduite, car de grands groupes comme Stellantis par exemple avaient déjà confirmé leur absence, faute de grandes nouveautés à présenter.
C’est clairement ces absences – Stellantis n’est pas le seul, des marques comme Renault, Volkswagen et Kia n’ont pas encore confirmé leur présence – qui sont à l’origine de cette annulation. Car un Salon de Genève avec la moitié des marques présentes aurait clairement été un échec.
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Du côté de l’organisation du Salon, on ne tient toutefois pas à parler publiquement de gros sous, mais plutôt de pointer le contexte sanitaire incertain, le risque de nouvelles vagues avec, avec elles, le risque que nombre de journalistes internationaux ne fassent pas le déplacement.
2023 vraiment meilleur ?
L’absence de nombreux constructeurs est aussi le fait de la crise de semi-conducteurs qui grignotent les ventes et les marges tandis qu’elle retarde aussi l’arrivée des nouveaux modèles en gestation. Enfin, la transition écologique vers le véhicule électrique est un autre élément qui vient aussi perturber le salon, les acheteurs étant actuellement très partagés sur la chose.
Dès lors stratégiquement, 2023 sera probablement une bien meilleure année à tous les points de vue : la voiture électrique sera mieux acceptée et les marques auront fait le plein de nouveautés d’ici là.
Photo d’article : Samuele Errico Piccarini / Unsplash
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