Après deux saisons loin de la F1, Fernando Alonso reprendra du service l’an prochain chez Renault, écurie avec laquelle il a été Champion du Monde en 2005 et 2006. Ceci suscite de nombreuses interrogations. Par exemple : pourquoi ne pas avoir promu l’un des nombreux jeunes talents de la filière Renault ou encore un pilote avec une solide manne financière ? Car il faut rappeler que suite à la crise du Covid-19, Renault a hérité d’un prêt de 5 milliards de l’Etat français pour s’en sortir. Ceci n’empêche pas le constructeur d’annoncer la suppression de plusieurs milliers d’emploi dans le monde. Il serait donc malvenu que le double vainqueur des 24 Heures du Mans (avec Toyota) et double Champion du Monde de F1 exige un salaire costaud.
Pari osé ?
Alonso aurait-il revu ses prétentions à la baisse ? Le chiffre officieux de 8 millions d’euros a été avancé, soit le double du salaire de son futur équipier, le Français Esteban Ocon. Dans une interview qu’il a donnée au site 10Sport, Alain Prost, Directeur non exécutif de l’écurie Renault, a avoué que le choix d’engager Alonso a été fait « par tous les gens du groupe, dont le marketing. C’est un choix audacieux, mais qui est assumé par tout le monde dans l’entreprise ».
Si, en pleine restructuration, continuer la F1 et engager un cador peut paraître étonnant, c’est peut-être également une manière pour Renault de relever la tête en cas de succès sportif…
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