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La LEZ d’Anvers a déjà rapporté 40 millions d’euros !

Les mesures environnementales ont des conséquences financières pour les automobilistes qui font rentrer encore plus d’argent dans les caisses de l’État. La zone de basses émissions d’Anvers par exemple a déjà rapporté 40 millions d’euros depuis sa mise en fonction en 2017. « Mais nous jouissons aussi d’une qualité de l’air nettement meilleure » s’est empressé d’ajouter l’échevin de l’Environnement, Tom Meeuws (Vooruit).

Alain De Jong Alain De Jong | Publié le 1 févr. 2022 | Temps de lecture : 5 min

Le 1er février 2017, Anvers est devenue la première ville belge à instaurer une zone de basses émissions, c’est-à-dire une zone qui interdit progressivement la circulation des véhicules les plus polluants dans le centre-ville. Depuis cette mise en fonction, cinq années se sont écoulées et la ville sise le long de l’Escaut en profite pour tirer un premier bilan.

D’après le rapport compilé par l’échevin anversois de l’Environnement, Tom Meeuws (Vooruit), il apparaît qu’au cours de ces 5 années, pas moins de 382.000 amendes ont été dressées aux contrevenants qui ont pénétré dans la LEZ avec une voiture non autorisée.

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Ces infractions sont identifiées par un réseau dense de caméras ANPR et dont l’efficacité n’est plus à démontrer, ce qui contraste il faut bien avouer d’autres missions gouvernementales qui ne peuvent se targuer du même succès. Le fait est que les zones de basses émissions sont des dispositifs qui font particulièrement bien changer l’argent de main : pour la première infraction, le contrevenant paie 150 euros, mais 250 euros pour la deuxième et même 350 euros la troisième fois où il est pris la main dans le sac.

Moins de suies et d’azote

Avec pareil dispositif, on peut dire que les affaires tournent. La ville d’Anvers a en effet récolté 40 millions d’euros au cours des 5 dernières années grâce à la seule zone de basses émissions. Et cela ne concerne pas seulement les Anversois, car 25.000 automobilistes français et 12.000 néerlandais ont également été verbalisés, soit parce qu’ils ont omis d’enregistrer leur immatriculation, soit parce qu’ils l’ont fait, mais trop tard.

Cela dit, si la zone de basses émissions d’Anvers est une belle machine à cash, elle possède aussi un effet positif sur l’environnement d’après l’échevin Tom Meeuws :

A certains endroits, les émissions de suies ont été réduites de moitié, et Anvers fait également bonne figure en ce qui concerne l’azote avec des mesures qui se situent juste sous la norme européenne de 40 microgrammes par mètre cube. En outre, grâce à la LEZ, le parc de véhicules a été renouvelé plus rapidement ces dernières années et les voitures sont donc devenues beaucoup plus propres.

Encore plus stricte en 2022

LEZ boete

Les zones de basses émissions belges sont devenues plus strictes depuis ce 1er janvier 2022. À Anvers, Bruxelles ou Gand par exemple, seules les voitures Diesel à partir de la norme Euro 5 sont admises et à partir de la norme Euro 2 pour les voitures à essence. Dans toutes ces villes, des pass d’accès à la journée sont proposés aux visiteurs occasionnels qui roulent avec un véhicule plus ancien – oldtimer ou autre. On constate en tout cas qu’il ne vaut mieux pas essayer de passer entre les mailles du filet, car cela coûte cher. Vous êtes prévenus !

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