“Nos collègues ne comprennent pas cet acharnement judiciaire”, commentent les représentants de ces asbl, qui estiment qu’environ 2.000 chauffeurs sur le territoire bruxellois sont concernés par la crise touchant les sociétés de location de voiture avec chauffeur (LVC). Ils rappellent au gouvernement bruxellois être toujours “ouverts au dialogue” et désirer “plus que jamais travailler à une réforme du Plan Taxi”. “Si nous désirons obtenir des résultats avant l’été, il est plus que temps de se mettre à table !”, enjoignent-ils. “Cette réforme demandée par toutes les parties intéressées pourra permettre d’apaiser les relations entre taxis et chauffeurs LVC et ainsi participer à une meilleure mobilité en Région de Bruxelles-Capitale”, poursuit encore le communiqué.
En mars, un millier de chauffeurs Uber et de taxis se sont mobilisés contre la décision du gouvernement bruxellois d’appliquer strictement l’ordonnance bruxelloise de 1995 sur les services de taxis et les sociétés de location de voiture avec chauffeur. Celle-ci stipule que les sociétés de LVC, et donc les chauffeurs Uber qui circulent sous ce statut, ne peuvent pas se servir d’appareils de radiocommunication, en ce inclus les GSM, pour recevoir des commandes de courses en direct, car cet outil est réservé aux seuls taxis.
Cependant, en dépit de la pression des chauffeurs et de celle exercée au parlement jusque dans les rangs de la majorité, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort n’a pas renoncé aux sanctions à l’égard des chauffeurs de LVC jusqu’à la réforme de la législation bruxelloise sur les taxis et LVC. Le mois passé, le cabinet de M. Vervoort avait annoncé avoir pour objectif de dégager un projet d’ordonnance avant l’été.
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