Les contrôles routiers se sont fortement resserrés ces derniers mois sur notre territoire. La multiplication des radars notamment fait qu’en 2023 un Belge sur trois a reçu une amende. Mais que risque-t-on exactement ? Et comment sont déterminées les amendes ? Explications.
Amende
Selon Touring, les communes belges récoltent des millions d’euros chaque année grâce aux amendes de stationnement. Problème : cet argent n’est absolument pas réinvesti dans la réfection du réseau routier qui en aurait pourtant bien besoin…
Un tiers des automobilistes belges ont reçu un PV en 2023, majoritairement pour un excès de vitesse. Et manifestement, cette sanction influerait sur leur comportement au volant, selon une enquête de VIAS.
Une réforme concernant les formations en sécurité routière a été votée en commission à la Chambre. Celle-ci prévoit notamment, dès 2025, l’introduction de formations payantes et obligatoires pour récupérer un permis de conduire.
Il arrive qu’un travailleur qui utilise sa (ou une) voiture dans l’exercice de ses fonctions contracte une amende. Mais qui doit payer ? Est-il responsable ou peut-il envoyer la douloureuse à son employeur ? Réponse.
Les travaux au Carrefour Léonard font actuellement l’objet d’un véritable bras de fer entre la Région flamande, les communes avoisinantes et même la Wallonie en raison de la fermeture de plusieurs embranchements supplémentaires. Les automobilistes vont donc chercher des trajets alternatifs. Mais gare aux amendes qui pourraient pleuvoir, prévient Touring !
Les autorités vont faire la chasse aux voitures électriques qui restent stationnées à une borne de recharge alors que la charge est terminée. Dès que le voyant passe au vert sur la borne, l’automobiliste s’expose donc à une amende.
Les radars fixes ou tronçons ne sont pas les seuls à susciter les craintes chez les automobilistes. En effet, selon une étude, la présence des caméras ANPR de surveillance des routes entraînerait aussi une modification du comportement.
Les tribunaux belges obligent souvent les contrevenants à suivre une formation à la sécurité routière après un délit. Le problème prévient VIAS, c’est que celles-ci interviennent parfois plusieurs années après la condamnation. Ce qui n’est évidemment pas acceptable.
La Wallonie adopte un principe de répression vis-à-vis des automobilistes. Outre le projet d’adoption d’un nouveau type de radar, le Gouvernement régional a de son côté adopté un projet pilote de limites de vitesse dynamique. Il s’agit donc de limitations de vitesse variables en fonction de la météo et que les radars pourront identifier.
Y a-t-il des différences de traitement entre les automobilistes flamands et wallons qui ont commis une infraction ? La question se pose à l’heure où le footballer Sofian Kyine impliqué dans un gros accident a récemment bénéficié d’une suspension du prononcé.
Manifestement, les amendes et les retraits de permis pleuvent littéralement dans certaines provinces du pays qui ont décidé d’adopter des mesures très strictes vis-à-vis de l’usage du téléphone portable au volant.
Nouveau couac pour les scan-cars, ces véhicules qui scannent les plaques d’immatriculation des voitures stationnées et qui les verbalisent : ces engins seraient incapables de détecter les voitures thermiques qui occupent une place dédiée à la recharge des véhicules électriques.
Les moyens de répressions se multiplient sur nos routes et les technologies utilisées sont de plus en plus redoutables pour les automobilistes. Et à y regarder de plus près, les caméras ANPR figurent parmi les outils les plus aboutis et les plus performants. Mais que peuvent-elles faire exactement ?
Les derniers chiffres publiés par la police belge interpellent : chaque jour, ce sont 63 conducteurs sans permis qui sont arrêtés en moyenne. Le danger est réel, car ces conducteurs sont en général de gros récidivistes et plus dangereux que les autres. VIAS plaide pour un contrôle strict.