Entrer dans une Mercedes 600, c’est s’isoler des turpitudes du monde pour s’enfermer dans un cocon de luxe et de volupté. Avec son empattement de minimum 3,2 mètres, le vaisseau-amiral de la marque à l’étoile n’est pas avare en habitabilité. Dans cet univers au charme suranné, les matériaux de qualité sont partout comme les boiseries ou le velours qui recouvre la sellerie. Construite presque entièrement à la main selon les spécifications du client, la 600 est très chère : cela ne lui empêche pas de se vendre à 2.677 exemplaires jusqu’en 1981, qu’elle soit en version Pullman, Landaulet (avec partie arrière cabriolet), limousine ou 6 portes.
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Hydraulique omniprésente
Pour mouvoir de cette très lourde berline (3 tonnes à vide au minimum !) qui a été présentée en 1963 (et produite à partir de 1964), Mercedes a développé un nouveau moteur : le M 100, un V8 atmosphérique de 6,3 litres développant 250 ch, associé à une boîte automatique à 4 rapports. Très complexe, la 600 était équipé d’un système hydraulique haute pression qui était chargé de la gestion de la suspension, mais aussi celle de très nombreux équipements de confort comme le vitres, l’ouverture du coffre ou encore le toit ouvrant.
Un must
Le soin apporté à la fabrication de cette voiture, ses caractéristiques étonnantes pour l’époque et sa ligne très sobre que l’on doit au designer Paul Bracq ont fait que la 600 est rapidement devenue la coqueluche des personnes puissantes et fortunées de ce monde : Leonid Brejnev, Nicolae Ceausescu, Kim Jong-il, Saddam Hussein, Pablo Escobar, John Lennon, George Harrison, David Bowie, Hugh Hefner, Elizabeth Taylor, Coco Chanel, Elvis Presley et plusieurs papes ont apprécié son confort exceptionnel !
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