Ces voitures ont 30 ans en 2025

BMW Z3

Pour lancer la Z3 auprès du grand public, le groupe BMW a eu l’idée géniale de trouver un accord avec la production de la franchise James Bond 007 pour la faire apparaître dans le film « Goldeneye » en 1995. Commercialisée cette année-là, la Z3 a été directement un grand succès commercial avec sa ligne suggestive et son prix relativement abordable. Ses éléments mécaniques, elle les reprenait de la BMW E36 Compact. Si ses mécaniques 1.8 de 115 ch et 1.9 de 140 étaient un peu fades au début de sa commercialisation, elle a reçu par les blocs 4 et 6 cylindres bien plus intéressants.

Mercedes Classe E W210

 Ayant pour lourde charge de succéder à la W124 qui a connu une carrière exceptionnellement longue, la Mercedes Classe E W210 a surpris la clientèle traditionnaliste de la marque à l’étoile avec sa face avant flanquée de 4 phares ronds, un trait stylistique que reprendra plus tard le coupé CLK. Très moderne pour son époque, elle a souffert de quelques problèmes électriques qui quelque peu écorné la réputation de grande fiabilité de la Classe E. Sous son capot, on retrouve des mécaniques essence et diesel, du quatre cylindres au V8.

 Ferrari F50

Lorsqu’elle a été présentée, la Ferrari F50 était ce qui se faisait de plus « high-tech » en matière de supercars avec une carrosserie dessinée par Pininfarina réalisée tout en kevlar et en carbone. Inspirée par les techniques de la compétition (F1 et prototypes d’endurance), elle regorge de solutions originales comme le fait que son moteur soit directement boulonné à la coque. Celui-ci est un V12 atmosphérique de 4,7 litres développant 520 ch, permettant à la F50 de passer de 0 à 100 km/h en 3,8 secondes. Seuls 349 exemplaires de la F50 ont été produits.

Fiat Barchetta

Assez méconnue, la Fiat Barchetta est certainement l’un des cabriolets les plus sous-estimés des années 90. Reposant sur une plateforme raccourcie de Punto, elle reprend également son moteur 1.8 HGT de 130 ch qui entraîne les roues avant. Agréable à conduire grâce à sa mécanique pleine de « rondeur », la Barchetta l’est tout autant à regarder. Sa planche de bord couleur carrosserie avec des compteurs ronds est sans doute l’une des plus réussies de ces 30 dernières années.

Volvo 850 T-5R

Dans les années 80, Volvo va faire un malheur dans le championnat britannique de voitures de tourisme avec sa 850 break, ce qui fera une publicité incroyable à ce modèle pour le moins familial. La suédoise rajeunira également son image, ce qui poussera le constructeur a développé un modèle de série dérivé du break de compétition : la 850 T-5R. Son moteur 5 cylindres turbo développe 240 ch (soit 15 ch de plus que la T5 normale) et l’entraîne de 0 à 100 km/h en 7 secondes. Vendue en berline et en break, la T5-R se distinguait par ses jantes sombres et son nuancier qui comprenait notamment un jaune qui ne la faisait pas passer inaperçue.

Renault Spider

Trente après ses débuts, la Renault Spider est toujours aussi moderne. Produit par Renault Sport, ce roadster à moteur central arrière était la vitrine du savoir-faire de l’usine de Dieppe. Reprise de la Clio Williams et de la Mégane Coupé 2.0 16V, la mécanique était un 4 cylindres 2.0 fort de 150 ch. Si cette puissance ne paraît énorme, le Spider était néanmoins très amusant grâce à sa masse de seulement 930 kg grâce à son châssis en aluminium et à sa carrosserie en polyester. Pour l’anecdote, les premiers exemplaires ont été livrés avec un simple saute vent à l’avant. Une version avec pare-brise est arrivée par la suite. Jusqu’en 1999, 1.726 exemplaires ont été construits.

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