Le principe des radars-tronçons est désormais bien connu : ce dispositif contrôle la vitesse non pas à un endroit déterminé, mais sur tout un tronçon. C’est donc la vitesse moyenne des véhicules qui est mesurée entre deux points relais (détecteurs et caméras). Bien entendu, si la vitesse mesurée est supérieure à celle autorisée, une amende est émise.
Pour mémoire, les radars-tronçons ne sont pas uniquement installés en Belgique (la Flandre en est particulièrement firande), mais dans de nombreux autres pays, comme la France. Ce type de dispositif existe notamment sur une partie de la RN57 près de Besançon, où une jeune conductrice a été prise non pas une fois, mais bien 35 fois d’affilée, en excès de vitesse sur le chemin du travail.
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“Je ne savais rien de tout cela”
Bien que les ressortissants d’un pays soient censés connaître la loi, la jeune femme n’avait aucune idée de ce que pouvait être un radar-tronçon. Selon son avocat, si elle avait su qu’elle roulait plus vite que la vitesse autorisée à l’endroit en question, elle ne l’aurait plus fait après la première infraction. « Après tout, la première amende n’est arrivée que plusieurs mois après la première infraction » a ajouté le conseil de la conductrice incriminée.
Contre toute attente, le tribunal a suivi ce raisonnement et a estimé que les amendes n’avaient pas été envoyées dans un délai raisonnable. Conclusion : la jeune femme peut les jeter toutes à la poubelle, car elle ne devra pas les payer. S’agissant de la France, elle conservera aussi tous les points sur son permis de conduire. On espère en tout cas qu’elle aura bien compris ce qu’est un radar-tronçon désormais.
Source : Motor1 FR
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