Une enquête menée par Statista, un cabinet d’études allemand, le niveau d’acceptation pour le passage à la voiture électrique est très différent d’un pays industrialisé à l’autre. On sait par exemple que la Chine est l’un des moteurs de la transition et que sa population accepte ce virage – ont-ils le choix du reste ?
Bien entendu, parmi les autres pays qui tirent le train de la voiture électrique, il faut compter que les États-Unis ainsi que l’Europe. Sur le vieux continent, les dés sont jetés : dès 2035, il ne sera plus possible d’acheter une voiture thermique. Certains pays ont déjà pris une sérieuse avance, comme la Norvège par exemple où les ventes de voitures électriques représentent désormais plus de 80% des nouvelles automobiles.
Très bien, mais ce à quoi on ne s’attendait pas, c’est que certains pays fortement industrialisés et disposant de toutes les technologies nécessaires à ce virage soient en fait particulièrement réfractaires à cette transition. Et ce ne sont pas les plus petits…
Nos voisins
Certains résultats de Statista sont surprenants à plus d’un titre au sujet de certains pays. C’est le cas par exemple de la France qui ne serait autre que le pays le plus réfractaire au monde vis-à-vis de la voiture électrique. En effet, sur les 8.400 personnes interrogées, 81% des répondants ont fait part du fait qu’ils n’allaient pas acheter de voiture électrique. Un score étonnant et qui est de surcroît le plus élevé de tout le panel.
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Sans surprise, ce sont les Norvégiens qui sont les plus enthousiastes avec un taux de 40%, tandis que les Suisses, les Danois, les Canadiens ou les Chinois sont tout aussi très positifs sur l’arrivée de cette technologie. Même les Américains qui sont de véritables drogués des pick-up font mieux que les Français : ils sont 22% à voir adopter la voiture électrique.
Et la Belgique ? Statista ne communique malheureusement pas les données sur notre pays, mais on sait qu’il est bien positionné pour l’acceptation (du moins dans les sondages), car la législation obligera les entreprises et les professionnels à adopter cette technologie pour les déplacements.
On se demande en tous cas ce qui rend les Français si réfractaires, alors que l’électricité est disponible largement et que le pays dispose d’un parc nucléaire développé et qui le sera encore plus à l’avenir. Car les arguments de l’autonomie, de la lenteur de la recharge ou des prix élevés sont communs à tous les pays.
Bonne question à laquelle l’étude n’apporte pas de réponse. Probablement que le gouvernement français n’aide pas spécialement à la transition – il suffit pour s’en convaincre de constater les subsides octroyés aux carburants fossiles dans le cadre de la crise –, pas plus que les industriels comme Carlos Tavares (Stellantis) par exemple qui fustigent très souvent la voiture électrique. Même si elles ne sont pas dénuées de sens, ces positions fortes influencent très certainement l’avis des Français.
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