Jusqu’ici, la voiture électrique à batterie semblait constituer la seule alternative à la voiture thermique dans une optique de décarbonation des transports. Mais ce qui s’est érigé – ou a été présenté – comme une quasi-certitude vacille aujourd’hui sur ses bases. En effet, les industriels sont de plus en plus nombreux à imaginer des alternatives et à penser que la mobilité propre prendra plusieurs formes. Et Toyota n’est pas le seul.
En effet, pour ce qui concerne les marques très sportives, les packs de batteries restent complexes à intégrer et à gérer, car ils sont lourds, vite « rincés » en conduite active et toujours relativement longs à recharger. Manifestement, Ferrari travaille aussi à d’autres technologies et notamment sur les moteurs thermiques à combustion d’hydrogène – c’est-à-dire pas à pile à combustible. Le constructeur vient d’ailleurs de déposer un brevet pour une mécanique qui présente quelques originalités.
6 cylindres en ligne
Selon une découverte faite par AutoGuide, Ferrari a en effet déposé un brevet pour un moteur 6 cylindres en ligne flanqué de deux réservoirs d’hydrogène et suralimenté à la fois par un compresseur et par deux turbocompresseurs. Selon AutoGuide les deux turbocompresseurs seraient équipés de moteurs électriques et, chose surprenante, ils n’alimenteraient pas le moteur, mais plutôt un générateur électrique. Difficile à dire à quoi pourrait servir ce générateur. Ce pourrait être pour une hybridation légère (48 V). La configuration pour donc inhabituelle et peut être novatrice.
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Autre particularité du brevet déposé : le positionnement surprenant du moteur. Car celui-ci semble implanté verticalement avec un arbre de transmission placé plus haut que les cylindres, ce qui signifie un moteur à l’envers. À moins que tout cela ne soit mis en œuvre pour brouiller les pistes et simplement sécuriser plusieurs technologies qui pourraient être nécessaires pour dépolluer les moteurs ? Le mystère reste entier, mais cette dernière possibilité semble plus probable.
Ferrari va-t-il jouer la carte de la rupture ? Sans doute pas, mais la marque tente par tous les moyens d’anticiper l’avenir et de disposer de technologies qui permettront une dépollution dans des conditions toujours plus strictes. Logique. Mais qu’en aurait pensé Enzo ?
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