Que va-t-il advenir de la voiture à hydrogène souvent présentée comme la solution de bon sens à la voiture électrique à batterie lorsqu’il s’agit de voyager loin et rapidement ? En 2024, les ventes se sont effondrées, spécialement chez Toyota. De quoi menacer sa survie ?
Hydrogène
Les moteurs à combustion ont ceci de problématique : leurs émissions à l’échappement. Toutefois, des scientifiques de l’Université de Riverside viennent de faire une trouvaille qui réduit à néant la production d’oxydes d’azote et d’une manière très simple. L’avenir ?
L’hydrogène est-il le vecteur énergétique propre de demain ? Certains y croient et c’est le cas de Toyota qui mise sur des cartouches miniatures et portables d’hydrogène qui pourraient autant alimenter une automobile à pile à combustible qu’un domicile. Réaliste ?
Depuis un peu plus de 20 ans, les constructeurs automobiles travaillent sur la technologie de l’hydrogène pour la voiture particulière. Mais peu en proposent et, quand c’est le cas, les ventes restent plus que confidentielles. Est-ce déjà l’échec pour l’hydrogène ou a-t-il encore une carte à jouer ?
Si beaucoup de constructeurs pensent que l’hydrogène peut être une solution d’avenir pour la mobilité verte, certains spécialistes doutent de cette croyance. C’est le cas de Jean-Marc Jancovici, célèbre ingénieur et conférencier français, qui pense au contraire que l’hydrogène n’a « pas d’intérêt » dans le cadre des transports.
L’avenir de la mobilité ne sera pas qu’électrique à batterie. En effet, d’autres technologies comme l’hydrogène restent en piste. Et justement : des chercheurs de l’UCLouvain viennent de mettre au point un nouveau matériau capable de stocker deux fois plus d’hydrogène. Une révolution ?