L’avenir de la mobilité sera polymorphe et il y a fort à parier que la voiture électrique ne constituera pas l’unique solution. Parmi les autres pistes suivies (depuis plus de 20 ans déjà avec un principe qui date des années 1930), il y a celle de la voiture – ou des transports – à hydrogène qui reste jusqu’ici peu prisée, car elle doit encore surmonter plusieurs problèmes : un rendement de la chaîne cinématique moindre que celle de la voiture électrique, le ravitaillement (les stations sont inexistantes) et la nécessité absolue de travailler avec de l’hydrogène vert dont la production utilise des sources d’énergie renouvelables et non du gaz ou du pétrole (ce qui n’a évidemment aucun sens).
Dans ce contexte, de nombreux constructeurs ont choisi la voie de la voiture à batterie et ceux qui travaillent encore sur l’hydrogène et les piles à combustible sont de moins en moins nombreux : Toyota, Honda, Hyundai et (un peu) BMW et Ford. Pour le reste, c’est le désert de Gobi.
La Chine en force ?
Mais un pays pourrait bien changer la donne. Et ce n’est ni la Japon ni la Corée. En effet, il apparaît que la Chine se montre aussi très active – mais toujours discrète – dans le développement de la voiture à hydrogène. Au point d’ailleurs qu’elle pourrait rapidement se profiler comme la contrée de référence pour ce type de mobilité, comme elle vient de le faire pour la voiture électrique à batterie.
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C’est dans ce cadre d’ailleurs que la Chine marque une avancée importante si on en croit Jiao Kui, professeur à l’école d’ingénierie mécanique de l’université de Tianjin. Lui et son équipe ont en effet développé une nouvelle pile à combustible dont la membrane permet une plus grande densité d’échange de protons. Concrètement, cette nouvelle technique permet d’augmenter considérablement la puissance. Jusqu’à 80% pour être précis, un résultat rendu possible grâce à l’adoption de nouveaux composants et l’optimisation des voies de transfert de chaleur entre le gaz, l’eau et la production d’électricité. La pile à combustible est ultramince grâce à l’adoption d’une membrane avec une couche de nanofibres de carbone.
Concrètement, avec l’augmentation de la puissance et la facilitation des échanges à travers la membrane, on peut espérer que cela permette à la fois d’accroître le rendement de la pile à combustible tout en réduisant sa taille. L’avantage serait donc double. À voir maintenant si cette trouvaille pourra effectivement être mise en œuvre commercialement.
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