Alors que les constructeurs espèrent un rebond des ventes de voitures neuves en 2022, force est de constater que l’année 2022 a bien mal commencé. En effet, les immatriculations de voitures en Europe ont atteint leur plus bas niveau historique au cours du mois écoulé, et ce toujours en raison des pénuries qui sévissent pour les semi-conducteurs.
Selon les chiffres de l’ACEA (l’Association des constructeurs européens d’automobiles), les immatriculations ont diminué de 2,4% par rapport à janvier 2021, ce qui porte les ventes à quelque 682.596 véhicules. C’est le 7e mois consécutif de baisse pour le secteur.
Le pire mois de janvier depuis 1990
Fouiller dans les archives nous apprend que ce mois de janvier 2022 est en réalité le pire mois depuis le début des statistiques en 1990 avec une baisse de 6% par rapport au record bas de janvier 2021.
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Si l’on découpe en fonction des marchés, la France enregistre -18,6%, l’Italie -19,7%, les Pays-Bas -11,3% et la Pologne -10,2%. Et la Belgique : c’est aussi la catastrophe avec une baisse de 10% alors qu’il s’agit pourtant du mois des promotions avec la période du Salon de l’Auto.
Cela dit, les stocks sont au plus bas chez les constructeurs et ce n’est qu’en avril ou mai seulement que l’on pourra tirer un vrai bilan de cette période « Salon ». Finalement, seule l’Allemagne est en croissance (+ 8,5%) tout comme l’Espagne (+1%).
L’ACEA table pourtant sur un rebond des ventes et des immatriculations en 2022 avec une prévision de 7,9%, mais avec des chiffres absolus qui, quoi qu’il en soit, resteront loin de ceux de l’année 2019. Pour avancer cette perspective positive, l’ACEA se fonde sur une stabilisation de l’approvisionnement en puces au deuxième semestre 2022, mais aussi sur l’absence de nouveau variant de Covid-19.
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