Acculé par les dettes, Takata n'a eu d'autre choix que de se déclarer en faillite ce lundi 26 juin. L'ex-géant japonais a annoncé dans la foulée la reprise de ses activités par Key Safety Systems (KSS), un équipementier américain sous contrôle chinois. Une transaction fixée à 1,4 milliard d'euros, qui ne permettra toutefois pas d'éponger la dette laissée par l'entreprise, estimée, elle, à 8 milliards d'euros.
Cette triste issue est la conséquence de l'affaire des airbags défectueux qui avait lourdement entaché la réputation de Takata, tenu pour responsable d'au moins 16 décès dans le monde. S'en était suivi la plus grande campagne de rappel de l'Histoire, concernant plus de 100 millions de voitures de très nombreuses marques. La société avait également conclu récemment un accord à 1 milliard de dollars avec la justice américaine pour se défaire des poursuites.
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