La mobilité douce est partout autour de nous et elle continue de se développer. La mobilité douce, c’est le fait de prendre les transports en commun, mais aussi d’opter pour le vélo, la trottinette, un speed pedelec (vélo capable de rouler à 45 km/h), un mono-roue, etc. Cela dit, si ces engins constituent probablement la mobilité de proximité de demain, on n’évoque que rarement leur coût autre que celui lié à l’achat qui peut déjà être élevé dans le cas d’un vélo électrique (de 1.000 à 5.000 euros selon le modèle) ou d’un mono-roue (1.000 euros au moins) pour ne citer que ceux-là.
Or, une fois qu’on dispose d’un engin de mobilité douce électrifié, il faut bien évidemment le recharger pour qu’il fonctionne. On pourrait dès lors se demander si le jeu en vaut la chandelle, surtout depuis que les prix de l’électricité ont explosé (septembre 2021). Un prix au kWh qui est aussi influencé par les prix du gaz puisque 24% de l’électricité du réseau belge est produit à partir de centrales au gaz. Or, le gaz a augmenté de 150% depuis septembre 2021 tandis que l’électricité a augmenté de 50%. Ce qui n’est pas à négliger.
Comment calculer la consommation ?
L’énergie injectée dans les vélos ou les trottinettes dépend de 3 facteurs : la tension (V), l’autonomie de la batterie (Ah) et le coût de l’électricité (€/kWh). Ces trois données permettent de calculer le coût d’une charge. Le voltage (V) et les Ampères-heures (Ah) sont renseignés sur l’engin alors que le coût du kWh l’est sur la facture de votre fournisseur.
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Concrètement, un vélo électrique moyen consomme autour de 500 Wh, ce qui est équivalent à 0,5 kWh qu’il faut alors multiplier par le prix (le plus avantageux aujourd’hui) d’un kWh d’électricité, soit 0,30 euro. Le calcul donne donc 0,15 euro pour une recharge. Naturellement, pour une trottinette d’un rayon d’action de 30 km, c’est un peu moins. Il suffit ensuite de multiplier le coût de la recharge par le nombre de jours d’utilisation : 27 euros pour 180 jours d’utilisation par an, et près de 55 euros si vous vous déplacez absolument tous les jours de l’année.
Le quotidien La Dernière Heure a procédé à un comparatif et indique que si le vélo électrique revient à 27 euros pour 180 jours d’utilisation annuelle, le speedbike (45 km/h) coûte, lui, autour des 50 euros et la trottinette à une vingtaine d’euros. De quoi alléger sensiblement le budget « déplacements » comparativement à une automobile ou à un deux roues thermique, si, bien entendu, l’opération est possible pour l’utilisateur.
Le coût moyen mensuel d’une automobile est estimé aujourd’hui à quelque 500 euros, ce qui comprend l’achat, l’assurance, l’entretien et l’essence. Si on applique cette approche de propriété au vélo, ce dernier reviendrait à 15 euros par mois pour les modèles les plus basiques à 50 euros par mois pour les plus sophistiqués et performants.
Bien entendu, l’utilisation variera d’une personne à l’autre et il est toutefois possible d’opérer un panaché, par exemple, en n’utilisant pas ou très peu sa voiture pendant la période d’été, plus propice à l’utilisation du vélo. Selon l’étude de La Dernière Heure, 6 mois d’utilisation d’un vélo permettraient de réduire les coûts mensuels relatifs à la voiture de 150 euros. Dans cette période d’inflation galopante, il peut être certainement utile d’examiner attentivement ces options. D’autant que se déplacer à vélo ou sur un engin de mobilité douce est aussi bon pour la santé.
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