Malgré cette limitation à 80 km/h, le nombre d’accidents corporels a connu une croissance de 0,8% en 2019, et le nombre de blessés et de tués sur les routes est lui aussi en hausse. 3 498 décès ont été à déplorer en 2019, c’est 10 de plus qu’en 2018, première demi-année d’application des 80 km/h. Et cela, alors même que certains politiciens français annonçaient une forte diminution des accidents grâce à cette mesure. Le miracle n’a pas eu lieu !
S’il y a peu de chance qu’il y ait un retour en arrière à 90 km/h (annuler une limitation n’est pas franchement politiquement correct), certains départements ont toutefois fait machine arrière comme la Haute-Marne, la Seine-et-Marne, la Charente, le Cantal, la Corrèze, l’Orne, les Hautes-Alpes ou le Loir-et-Cher.
On peut constater que ces départements « rebelles » sont très ruraux et que la limitation à 80 km/h est un frein aux nombreux déplacements sur leur territoire en raison de l’absence quasi-totale de transports publics. Sur les portions à 90 km/h, on n’a pas constaté de hausse des accidents. Malheureusement, les sinistres avec des victimes sont liés à des comportements à risques comme l’abus d’alcool, de drogue ou à de grand excès de vitesse.
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