Ce mercredi 5 octobre, un nouveau marathon policier contre les excès de vitesse sera lancé et il sera opérationnel de 6h du matin le mercredi jusqu’à la même heure le jeudi. Pendant 24 heures, les polices fédérales et locales seront sur les dents et les radars seront évidemment de sortie. Cette action récurrente a évidemment pour objectif de faire respecter les limitations aux automobilistes.
Depuis quelques années, le nombre de radars (tronçons) a explosé dans toutes les régions du pays. En Wallonie par exemple, le nombre de radars a doublé depuis 2019, même si, par rapport à la Flandre, le nombre de points de contrôle reste toujours nettement inférieur. Cela dit, la présence des radars incite manifestement les conducteurs à lever le pied. Selon une enquête menée au sud du pays par l’Agence wallonne pour la sécurité routière, un conducteur sur trois (33%) estime que la probabilité de croiser un radar sur la route est élevée, voire très élevée, ce qui tend à démontrer à quel point les automobilistes ont conscience de l’augmentation du nombre de radars.
Deux tiers plus vigilants
L’enquête de l’AWSR indique également que 66% des conducteurs (soit deux sur trois) ont tendance à lever en pied en raison de la présence de ces radars. Ils sont donc plus vigilants aux limitations de vitesse, et ce sur tout le territoire. Par ailleurs, 52% des conducteurs avouent aussi que, lorsqu’ils croisent un radar, les incitent à respecter les limitations de vitesse sur tout le reste du trajet. L’effet radar serait donc plus dissuasif qu’on ne l’imagine a priori.
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Cette situation contraste avec la période actuelle qui a vu le nombre d’excès de vitesse repartir à la hausse en 2021. Selon les statistiques, ce seraient dans les zones 30 que la vitesse serait la moins respectée. La police a en effet enregistré deux fois plus de dépassements qu’en 2020. Selon un sondage, c’est effectivement sur ces portions à 30 km/h que la vitesse serait la plus difficile à respecter.
Viennent ensuite les routes à 50 km/h, les autoroutes et puis les routes limitées à 90 km/h. Parmi les difficultés évoquées pour respecter les 30 km/h, les personnes interrogées avancent le fait de se sentir pressées par les autres usagers, la technologie des automobiles qui ne permet pas de rouler aussi lentement et, enfin, le sentiment de perdre du temps.
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