Fin 2018, Carlos Ghosn, patron de l’Alliance Renault-Nissan, a été inculpé de fraude par la justice japonaise et emprisonné. L’année suivante, il a fui le pays dans des conditions rocambolesques et s’est réfugié au Liban où il réside toujours à ce jour. Selon certaines sources, l’ex grand patron franco-libanais a déposé un recours en cassation en mai dernier devant la Cour de cassation libanaise contre Nissan.
Coup monté ?
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Selon Ghosn, le constructeur et certains de ces employés auraient fabriqué certaines preuves dans le but de le discréditer. A titre de dommages et intérêts, l’ex patron réclame à Nissan la somme colossale d’un milliard de dollars. Une audience serait programmée au mois de septembre afin d’analyser le dossier.
Actions en justice
Ce n’est pas la première fois que Carlos Ghosn attaque ses anciens employeurs : il y a deux ans, il a saisi la justice pour réclamer le manque à gagner de sa pension et la rémunération de ses actions à Renault. De son côté, Nissan lui demande la somme de 83 millions d’euros suite aux pertes enregistrées en 2018, année de début de ses ennuis devant la justice nippone…
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