C’est le serpent qui se mord la queue. Ou une suite sans fin, c’est selon. Alors que les autorités et la police s’équipent de plus en plus avec les nouvelles technologies pour traquer les contrevenants et faire respecter la loi, les automobilistes font exactement la même chose en s’appuyant sur les technologies digitales pour tenter d’éluder les contrôles et passer entre les mailles du filet. Parmi les outils qui permettent de s’informer en temps réel des éventuels contrôles, il y a bien entendu Coyote qu’on ne présente plus, mais aussi des applications comme Camsam, Radars Fixes et Mobiles et Waze.
Cette dernière application est largement utilisée, car elle est totalement gratuite. Elle fonctionne selon le même modèle que Coyote, à savoir le partage par une communauté des emplacements des radars, des contrôles de police, etc. Dans la réalité, il ne faut que quelques minutes aux utilisateurs pour qu’un emplacement à risque (pour les automobilistes) soit partagé et relayé. Et, naturellement, la police en a pleinement conscience.
Nouvelle méthode
Parce que la police a conscience de ce partage qui vient casser l’effet de surprise du contrôle, de nouvelles méthodes sont adoptées. Ou testées en tout cas. Comme dans la zone de police de Zennevallei (Beersel, Hal, Leeuw-Saint-Pierre) qui, avouons-le, n’est jamais la dernière à se montrer créative pour faire respecter les règles en vigueur.
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Mais quelle est cette nouvelle stratégie ? En réalité, les policiers optent volontairement pour des dispositifs et des contrôles de plus petite envergure. L’idée est de gagner en discrétion. En étant moins visibles, ceux-ci espèrent donc un moindre relais sur Waze de façon à disposer de plus de temps avant de changer d’emplacement.
Efficace ?
Mais est-ce efficace ? Apparemment oui si on en croit les premiers retours de la zone de police, rapportent nos confrères de La Libre Belgique. Sur un week-end, la multiplication des contrôles de plus petite taille aurait permis de débusquer dix-huit conducteurs positifs à l’alcool ou au cannabis, soit plus qu’habituellement. Or on sait que ceux-ci sont particulièrement nombreux sur les routes – avec une augmentation des automobilistes conduisant sous emprise de stupéfiants.
La zone de police de Zennevallei a fait savoir qu’elle allait poursuivre les tests avec cette nouvelle méthode, tout en indiquant que ces contrôles plus agiles seraient combinés avec des actions de plus grande ampleur. Voilà les conducteurs prévenus. On ne doute évidemment pas que si elle s’avère concluante, cette nouvelle manière de faire pourrait se propager à d’autres zones de police...
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