Cette étude met en évidence que le permis à points est efficace à court terme certes, mais que ses effets s’estompent avec le temps. En vérité, selon l’étude « BestPoint », ce permis permet essentiellement d’identifier un petit nombre d’automobilistes qui commettent des infractions graves et de les mettre hors état de nuire. Benoît Godart, le porte-parole de l’IBSR, s’explique : « Dans les pays où le permis à points est en vigueur, une grande majorité d’automobilistes ne sont pas concernés par les retraits de points. Et seule une petite minorité se voit retirer son permis. Le système à points est répressif mais permet aussi de sensibiliser les automobilistes qui devront suivre des cours de sensibilisation pour récupérer leurs points ».
Cela dit, le permis à points a des failles. En France, le trafic de points est de plus en plus d’actualité. Et, en Belgique, de nombreux conducteurs continuent à rouler, même sans permis. D’après Benoît Godart, il faudra donc augmenter les contrôles si ce permis devait voir le jour sur notre territoire. Enfin, pour les professionnels du transport, l’IBSR pense qu’il faudrait leur accorder plus de points, vu qu’ils encourent plus de risques à en perdre.
Et vous, êtes-vous pour ou contre l’introduction d’un permis à points ?
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