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Pour mettre plus de trains en circulation, la SNCB en supprime

En 2022, la SNCB a annoncé qu’elle augmenterait son offre quotidienne de train, une mesure qui s’inscrit dans le cadre de son plan. Sauf que la Covid en a décidé autrement : avec l’explosion des infections, la SNCB va en supprimer jusqu’à 120 par jour.

David Leclercq David Leclercq | Publié le 5 déc. 2021 | Temps de lecture : 4 min

La vie à la SCNB n’est pas un long fleuve tranquille. La société de transport ferroviaire belge rencontre depuis plusieurs années de nombreux problèmes : retards systématiques, grèves sauvages, baisse drastique de la fréquentation, accidents et problèmes techniques, la liste est longue. Cela dit, la société évolue et les moyens de déplacements dits verts ou plus doux, comme le vélo, la trottinette électrique et… le train sont de plus en plus plébiscités !

C’est dans cette dynamique positive que la SNCB entend réaugmenter son offre de trains alors que ces dernières années, elle avait plutôt eu tendance à en supprimer. Le plan de transport 2020-2023 prévoit ainsi d’accroître l’offre de 5% d’ici à la fin du plan, soit 1.000 trains supplémentaires. Et c’est le 12 décembre prochain que devront entrer en vigueur ces premières mesures de redéploiement.

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La Covid change les plans

Toutefois, la situation sanitaire vient jouer les trouble-fête dans les ambitions de la SNCB. En effet, avec l’augmentation persistante des infections, la société des transports ferroviaires n’a plus les moyens de faire rouler tous ses trains en continuant de garantir la sécurité des travailleurs et des passagers. Résultat : dès le 6 décembre, la SNCB se voit contrainte de… supprimer jusqu’à 120 par jour, soit 2,5% de son offre, et ce pour une durée indéterminée.

Cette situation ne plaît évidemment pas aux associations de navetteurs qui critiquent vertement la SNCB en indiquant que c’est là le résultat d’une offre inadaptée avec des trains bondés parce que pas assez réguliers. En outre, la crainte est grande que cette situation ne cache en réalité qu’une manœuvre de la SNCB pour faire marche arrière et générer des économies. Il est vrai que, bien que la situation sanitaire soit préoccupante, des travailleurs, des étudiants ou tout simplement des gens qui ne possèdent pas de voiture pourraient être pénalisés par cette situation. Le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet (Écolo), a balayé ces craintes d’un revers de la main en indiquant que tout était mis en œuvre pour que ces trains recirculent le plus rapidement possible.

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