L’histoire de « se crasher pour exister » n’est pas qu’une fiction. Car ce film de Julien Henry dépasse le simple fait des courses automobiles et met en exergue la passion, mais aussi les difficultés d’une communauté d’une petite ville frontalière entre la Flandre et la France.
La jeune Alizée est pilote, tout comme son petit-copain, son père, sa mère et prochainement son petit frère. Tous les week-ends, elle débranche son cerveau et elle met pleins gaz sur un banger (une version plus brutale d’un stockcar) sur un Speedway pour devenir la reine d’un jour, d’une course et, si elle le choisit, d’un crash. Le circuit rassemble une communauté d’adeptes depuis 40 ans dont le savoir se transmet de génération en génération. Mais un jour, pour des raisons administratives, le Speedway doit fermer.
Pas qu’une histoire de bagnoles
La richesse du film de Julien Henry tient dans le fait qu’on ne parle pas de bagnole. Au contraire. Ce récit trouve une prolongation dans la vie, dans nos vies. Car c’est l’existence même d’une communauté qui vit et respire par le biais de leur circuit automobile. Leur ôter, c’est leur ôter la vie. Bien que plus contemporaine, l’histoire n’est pas sans rappeler les fermetures de certaines industries (les mines ou la sidérurgie) où l’on vivait aussi en communautés et en familles. Il y a donc une profonde humanité dans ce long métrage.
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Mais une communauté se laisse rarement mourir. Julien Henry nous montre le processus de reconstruction et de résurrection de ces individus. Les acteurs sont touchants, forts et délicats. Et la voiture devient un moteur de renaissance.
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Toutes les infos des prochaines diffusions sur https://julienhenry.com/se-crasher-pour-exister/
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