Avec l’arrivée de l’hiver, les voitures nécessitent quelques attentions particulières pour affronter les températures basses et des conditions météorologiques de plus en plus imprévisibles. Un détail méconnu, mais crucial se joue chaque année dans les stations-service : le passage du carburant d’été au carburant d’hiver. Ce changement, qui intervient le 1er octobre et il est naturellement invisible pour la plupart des automobilistes. Cela dit, il a pourtant un impact direct sur les performances des véhicules.
Pour les températures hivernales
En effet, le Diesel et l’essence proposés durant les mois d’hiver ne sont pas identiques à ceux vendus pendant la belle saison. À partir du 1er octobre, les stations-service belges – et celles de la plupart des pays européens – introduisent des carburants spécifiquement formulés pour résister aux conditions hivernales. Cette adaptation est rendue nécessaire par les écarts de températures entre les saisons. Pour l’essence, l’ajout de butane augmente ce qu’on appelle « la tension de vapeur », facilitant ainsi l’allumage du moteur à des températures plus basses. Quant au Diesel, il est enrichi en additifs spécifiques qui empêchent la formation de cristaux de paraffine, susceptibles de bloquer les filtres ou la pompe lorsque le thermomètre descend en dessous de zéro.
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En pratique, ces carburants d’hiver garantissent un bon fonctionnement des moteurs jusqu’à des températures de –10 °C, voire –20 °C. Le tout sans que cela n’impacte véritablement le prix à la pompe ou les émissions de CO2. Pour les stations-service, cette transition est désormais bien rodée et le retour aux carburants d’été se fera dès le 1er mai de l’an prochain.
Pourquoi il faut garder un réservoir plein en hiver ?
Outre l’importance de choisir un carburant adapté à la saison, un autre geste simple, mais méconnu peut faire la différence : maintenir le réservoir de carburant plein en hiver. Si cela peut sembler anodin, la raison est pourtant essentielle pour la santé de du moteur, surtout pour les véhicules Diesel. En effet, l’un des risques majeurs en hiver est la condensation ou l’humidité à l’intérieur du réservoir, un phénomène qui se produit surtout lorsque celui-ci est presque vide.
Plus le réservoir est vide, plus l’air ambiant s’y infiltre. Or, cet air froid contient de l’humidité qui se condense et se transforme en eau. La présence d’eau dans le réservoir peut causer plusieurs problèmes. Pour les moteurs Diesel, cela peut entraîner une mauvaise combustion, voire des dommages si l’eau atteint les injecteurs. L’eau mélangée au carburant peut également favoriser la corrosion du réservoir et d’autres composants du moteur. Cela complique en outre l’allumage du moteur les matins. Conserver un réservoir plein minimise l’espace disponible pour l’air, et donc pour l’humidité, réduisant ainsi ce phénomène de condensation.
Un double avantage ?
Outre l’aspect mécanique, il existe toutefois un autre avantage à garder son réservoir plein : cela permet aussi de gagner du temps en cas de déplacement urgent. En plein hiver, lorsque les températures sont négatives et que les routes sont glissantes, il est souvent plus confortable de pouvoir démarrer sans passer par la station-service.
Quoi qu’il en soit, il est aussi utile de savoir qu’en cas de condensation formée dans le réservoir, il existe des additifs spécifiques permettant d’éliminer cette humidité.
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