Économie

Le rendez-vous automobile annuel en Allemagne, c’est désormais le Salon de Munich. Et l’édition de 2023 aura une consonance particulière : une inédite présence chinoise. Le signe que la déferlante se profile ?

Déclarée en Chine et aux États-Unis, la guerre des prix dans le secteur des voitures électriques pourrait-elle aussi s’étendre à l’Europe ? C’est très possible, car les ventes commencent à diminuer. Cette guerre est du reste ce que les consommateurs espèrent… et ce que les constructeurs redoutent, car leurs marges seraient chahutées. Gocar fait le point.

Bien que connaissant une croissance exponentielle, les constructeurs chinois n’ont pas encore gagné la partie. En Europe par exemple, ceux-ci devront composer avec des problèmes de coûts et convaincre les consommateurs.

En retard sur la voiture électrique, les constructeurs européens ne cessent de multiplier les partenariats technologiques avec les marques asiatiques. Il y a quelques jours, Volkswagen était en pourparlers avec le Chinois XPeng et maintenant, on apprend que l’Allemand s’associe avec Hyundai pour construire la future ID.2, la polyvalente électrique à moins de 25.000 euros.

Après une période de discrétion, les constructeurs chinois passent à l’offensive. L’un des plus grands d’entre eux, BYD, vient en effet d’appeler à une union de l’industrie de l’empire du Milieu pour « démolir les vieilles légendes » automobiles. Un appel à la guerre ?

Selon un haut dirigeant dirigeant d’Audi, les pénuries de puces et de semi-conducteurs dans l’industrie automobile vont durer plusieurs années et spécialement en Allemagne. De quoi freiner les livraisons sur le long terme ?

L’incendie du cargo Fremantle Highway qui transportait près de 4.000 voitures a largement été commenté dans les médias en raison de la difficile opération de remorquage. Malgré l’incendie, 25% des véhicules transportés sont toutefois intacts. La question est de savoir maintenant ce qu’ils deviendront. Seront-ils revendus à un très bon prix sur le marché de l’occasion ?

En perte de vitesse en Chine et incapable de délivrer de nouveaux logiciels, Volkswagen semble multiplier les partenariats avec les constructeurs chinois. Objectif : pouvoir construire rapidement de nouvelles voitures électriques. Et les importer chez nous aussi ?

L’électrification des véhicules bat son plein et capte désormais tous les investissements en matière de recherche et de développement. Tant et si bien d’ailleurs que les innovations potentielles pour le moteur thermique n’interviendront plus.

Elon Musk, le flamboyant PDG de Tesla, crée régulièrement le buzz autour de la marque de voitures électriques par ses actions remarquées et ses déclarations audacieuses. Cependant, celles-ci ne sont pas appréciées par tous les clients, ce qui pourrait bien avoir un effet négatif sur les ventes.

Les constructeurs européens sont entrés en guerre contre les constructeurs chinois et leur déferlante de voitures électriques à bas coût – ou à coût plus raisonnable. Pour les constructeurs européens, il est grand temps de trouver des plans pour proposer aussi (et enfin) des voitures à batterie abordables. Voici ce qui est prévu.

La direction du groupe Volkswagen vient d’annoncer devoir faire une économie de 10 milliards d’euros au cours des trois prochaines années, une manière d’avouer les difficultés rencontrées par le groupe dans la transition pour la voiture électrique. Sur ces 10 milliards, 7 devront être économisés sur le dos de la division automobile.

Plusieurs défectuosités ont été détectées sur des modèles de la marque Nissan qui procède dès lors à un rappel massif de ces véhicules pour examen. La marque japonaise toutefois souligne qu’aucun accident ne s’est encore produit. Il s’agit donc d’une mesure préventive.

« Vorsprung durch Technik » ou « l’avance par la technologie » assène Audi depuis plusieurs dizaines d’années. Sauf que le constructeur allemand pourrait bientôt faire appel aux Chinois pour disposer d’une plate-forme haut de gamme pour des véhicules électriques. L’empire du Milieu détrônera-t-il l’excellence de l’ingénierie allemande ?

Pékin vient d’annuler le pacte signé par 16 constructeurs la semaine dernière et qui visait à mettre fin à la guerre des prix autour des voitures électriques. Ce revirement de situation est tout simplement étonnant. Mais le gouvernement chinois a ses raisons. Voici lesquelles.