Le marché des voitures particulières au premier trimestre 2022 s’est terminé par une contraction de -13,5% des immatriculations en comparaison avec la même période de 2021. La situation reste donc compliquée pour le secteur, tant pour les acheteurs qui doivent fortement anticiper leurs achats en raison des retards de livraison que pour les vendeurs dont les affaires sont au plus bas.
Selon la FEBIAC, les carnets de commandes des constructeurs sont globalement bien remplis, mais les capacités de production demeurent largement impactées par la pénurie mondiale de composants dont les fameux semi-conducteurs, dont plus personne ne peut se passer. Et comme si cela ne suffisait pas, la guerre en Ukraine est venue encore ajouter aux problèmes avec de nouvelles pénuries de pièces. Seuls les marchés des poids lourds et des deux roues sortent leur épingle du jeu avec des niveaux de ventes qui restent acceptables.
Accélération de l’électrification
Dans ce contexte, il y a malgré tout une bonne nouvelle : « le premier trimestre 2022 a été marqué par une nouvelle progression des motorisations électrifiées réalisée au détriment des motorisations thermiques traditionnelles » indique la FEBIAC dans un communiqué. Entre le 1er janvier et le 31 mars 2022, près d’une voiture neuve immatriculée sur trois (31,3%) était équipée d’une motorisation électrifiée (PHEV, HEV ou BEV), soit une progression de + 7,8% en regard des résultats de toute l’année 2021. On note aussi que près d’une voiture neuve immatriculée sur quatre (24,1%) était équipée d’une prise de recharge électrique (BEV ou PHEV). Du jamais vu en Belgique !
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Comme on pouvait s’y attendre, ce sont majoritairement les entreprises qui tirent le marché ainsi que le phénomène galopant de l’électrification. Les entreprises comptent en effet pour 62% des ventes, pour 91,1% des achats de voitures électriques et encore pour 86,2% des acquisitions de voitures hybrides plug-in. Et les particuliers ? Ils continuent de favoriser les petites électrifications – les hybrides auto rechargeables qui sont plus abordables. Forte de ces conclusions, la FEBIAC rappelle ô combien il est important d’accompagner la transition auprès des particuliers. Et que sans subsides, le passage à la voiture électrique sera compliqué, voire impossible.
Les émissions moyennes de CO2 plongent
Bien entendu, dans ce contexte, les émissions de CO2 plongent. Il faut dire qu’en passant à la norme WLTP, elles étaient déjà descendues sérieusement (de 130 à 116 g/km entre 2020 et 2022). Les ventes fortes d’hybrides, de plug-in et de voitures électriques de ce début d’année confirment donc cette tendance à la baisse. Désormais en Belgique, les émissions moyennes de CO2 par véhicule s’établissent à 108,3 g/km toujours selon le cycle WLTP.
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