Depuis la crise énergétique, les autorités ont pris des mesures d’économies afin de ne pas grever les budgets publics. Ces mesures concernent aussi l’éclairage de nos routes, en tout cas en Wallonie qui a décidé d’éteindre les points lumineux autoroutiers entre 22h et 5 h du matin, à l’exception des sorties. Au total, ce sont 20.000 points lumineux qui sont concernés pour une économie estimée en 2022 de 400.000 euros. Si la mesure se prolonge en 2023, l’économie sera évidemment encore accentuée.
Cette réduction des dépenses n’est toutefois pas envisagée en Flandre où les autorités considèrent que la sécurité des usagers reste le paramètre le plus important et que l’économie générée n’est toutefois pas justifiable, car on sait qu’un accident mortel coûte pas moins de 7,5 millions d’euros à la collectivité.
La Wallonie éteint aussi les nationales
La Wallonie a toutefois prévu d’aller encore plus loin dans sa démarche de réduction de la facture d’électricité pour l’éclairage des routes. En effet, dès la mi-décembre, pas moins de 72.000 points lumineux se trouvant sur les routes nationales verront leur intensité réduite de 30% entre 22h00 et 05h00 du matin. Il est prévu que la mesure soit évaluée fin mars 2023.
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Financièrement, la SOFICO qui gère les routes au niveau régional estime que l’économie annuelle de cette mesure devrait se monter autour des 620.000 euros (soit probablement environ 300.000 euros jusqu’à la fin mars étant donné qu’on éclaire plus en hiver). Au total, en cumulant avec les autoroutes, l’économie d’électricité pourrait donc se chiffrer à 1 million d’euros par an. On a beau y penser, on se dit qu’en regard de la baisse de la sécurité pour les automobilistes (visibilité) et du coût d’un seul accident grave ou mortel, la mesure semble dérisoire, voire presque contre-productive. Non ?
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