Depuis un an et l’invasion en Ukraine, les Occidentaux ont tenté d’assécher économiquement la Russie, notamment en limitant le financement de la guerre avec la vente d’hydrocarbures. Cela dit, si cette stratégie fonctionne, la Russie gagne encore plus de 500 millions d’euros par jour avec les exportations d’énergies fossiles.
Énergie
Depuis une semaine, le pétrolier français TotalÉnergies garantit un prix plafond pour les carburants, et ce pour toute l’année 2023. Cela vaut pour en tout cas pour la France. Et en Belgique ?
Ce mercredi 22 février, les prix à la pompe baissent une nouvelle fois. Mais cela ne devrait pas durer, car tous les voyants sont au rouge pour les tarifs des produits pétroliers. Voici pourquoi.
Le gouvernement belge a aussi du faire des sacrifices au cœur de la crise énergétique. En acceptant de réduire forfaitairement les accises sir le litre d’essence et de Diesel à partir de mars 2022, l’État a perdu de grosses recettes fiscales… Vraiment ?
Depuis la crise et l’explosion des prix de l’énergie, les groupes pétroliers et gaziers engrangent des bénéfices records. Rien que BP, Shell et ExxonMobil ont par exemple engrangé 100 milliards de dollars de bénéfices au cours de l’année 2022. Reste à savoir comment cet argent sera-t-il utilisé par la suite. Manifestement, ce ne sera pas pour investir…
Le prix au litre du Diesel est repassé sous le prix du litre d’essence, et ce malgré le fameux Tax Shift voté en 2015 par le gouvernement Michel et qui visait à privilégier l’essence. La situation est donc inattendue. Mais va-t-elle durer ?
L’hydrogène peut être une source d’énergie importante pour le transport routier propre. Une nouvelle collaboration entre Air Liquide et Total Energies devrait aboutir à un vaste réseau de stations de ravitaillement en hydrogène à travers l’Europe.
Damien Ernst, professeur spécialiste en Énergies à l’ULiège, craint une flambée du prix du Diesel dès février 2023. La raison ? L’embargo sur les produits raffinés russes. Analyse de ce qui pourrait se produire.
Tout le monde se plaint des prix élevés de l’énergie ces jours-ci. Mais dans le même temps, les compagnies pétrolières ne se sont jamais aussi portées. Cependant, cette situation crée de plus en plus la polémique. Le gouvernement peut-il taxer ces bénéfices usuraires?
La riposte du Kremlin aux pays occidentaux visant à plafonner le prix du pétrole ne s’est pas fait attendre. Vladimir Poutine a décrété que dès le 1er février 2023, il ne vendrait plus de pétrole aux pays qui plafonnent les prix. Nouvelle crise en vue ?
Les prix des hydrocarbures sont retombés sur les marchés. Une situation qui n’est pas au goût de Vladimir Poutine ni de ses alliés de l’OPEP +. Dans ce cadre, la Russie a annoncé qu’elle pourrait réduire sa production de 10%, soit 700.000 barils par jour. De quoi (re)faire flamber les prix ?
Fervent défenseur des carburants de synthèse, Porsche a décidé d’en produire lui-même dans une usine spécialement construite au Chili. Selon le constructeur, cet e-fuel serait neutre en CO2 grâce à plusieurs précautions techniques.
L’Union européenne vient d’adoption un nouveau paquet législatif visant à permettre d’atteindre la neutralité carbone en 2050. De nouvelles mesures seront prises et elles pénaliseront tous les consommateurs dès 2027. Mais combien devront-ils payer au juste ?
Selon la Creg, le régulateur de l’énergie, la baisse des prix de ces dernières semaines pour l’énergie telle que le gaz ou l’électricité devrait impacter positivement le budget énergie des ménages. Si la baisse se maintient, une année de chauffage et d’éclairage devrait retomber autour de 4.800 euros au lieu de 7.500.
Décrété il y a plusieurs mois, l’embargo sur les importations de pétrole russe en Europe est entré en vigueur ce 5 décembre. Faut-il s’attendre à des pénuries ou à une hausse des prix ?