Ces dernières semaines, les prix des carburants ont nettement baissé. En effet, en trois mois, le prix du Diesel par exemple a chuté de -53 eurocents, ce qui fait une baisse de 25% ! Le prix de l’essence a lui aussi connu une baisse importante : -20 eurocents depuis le mois de novembre et même -40 eurocents si l’on compare au prix le plus haut en juin 2022 – il était alors à 2,155 eurocents/l.
Ce mercredi 22 février 2023, c’est une nouvelle baisse qui se produit. Le prix pour le litre d’essence est encore en repli de 2,3 eurocents pour la super 95 et de 1,3 eurocents pour la super 98. Le prix du Diesel ne change par contre pas, à 1,756 euros maximum pour un litre. Ce qui signifie donc que les prix à la pompe ont retrouvé leur niveau d’avant crise.
Une situation qui ne va pas durer ?
La question qui brûle les lèvres est évidemment celle de la poursuite de cette baisse de prix ou en tout cas de sa stabilisation. Bien entendu, il est toujours hasardeux de se perdre en conjectures et diagnostics, mais au vu de la situation géopolitique, il semble que tous les paramètres sont au rouge pour le prix des carburants. Il y a donc beaucoup de chance que les tarifs repartent à la hausse dans les prochains jours ou semaines.
La situation est en effet inquiétante, surtout depuis que la Chine est sortie de sa politique zéro-covid qui va doper la demande de l’empire du Milieu et donc tirer les prix vers le haut. L’Agence internationale de l’Énergie (AIE) est d’ailleurs de cet avis et prévoir une reprise économique record avec cette réouverture du pays. Cette reprise économique chinoise se traduit aussi dans le tourisme avec la reprise des vols touristiques vers et en dehors de la Chine. Ce qui ne manquera pas de peser aussi sur les prix des carburants.
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Une récession ?
Même si beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que le spectre d’une récession s’éloigne, les craintes restent bien palpables à cet égard et, dans ce contexte, la hausse continue des taux directeurs des banques centrales continue de servir de guide pour les prix des produits pétroliers. Et justement, la reprise du trafic aérien a entraîné une hausse du baril de brut cette semaine (Brent à 83,15 dollars).
Cette situation de hausse des prix est en fait assez prévisible, car le contexte est aussi à la réduction de la production : l’OPEP+ a déjà réduit sa production quotidienne en octobre 2022 et la Russie a annoncé qu’elle allait faire de même (environ 500.000 barils par jour) dès mars 2023. C’est pour Poutine une manière de contrer la mesure de plafonnement des prix décidée par les Occidentaux. Si la matière est plus rare, elle sera plus chère. Bref, faites le plein !
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