La transition énergétique génère beaucoup d’incertitudes sur le marché automobile et elle semble être à l’origine de nombreux changements. Certes, l’essor de la voiture électrique est aujourd’hui inévitable. Mais de nombreux consommateurs confrontés à l’achat d’une nouvelle voiture ne savent plus quel type de voiture choisir : essence, hybride ou 100% électrique.
Une chose est sûre par contre : le Diesel a fait son temps. Alors qu’il y a quelques années encore, le carburant gras représentait plus de la moitié des ventes de voitures neuves, cette part est aujourd’hui tombée à peine à 5%, selon le baromètre « mobilité » du VAB, qui évalue les intentions d’achats des voitures neuves par les consommateurs belges.
Bien entendu, la percée des modèles électrifiés est évidente : 39% des acheteurs de voitures neuves ont déjà opté pour ces derniers et 19% d’entre elles sont entièrement électriques, 13% sont des hybrides autorechargeables tandis que 7% sont des hybrides rechargeables. Les motorisations 100% thermiques essence représentent encore 27% des ventes.
Un choix porté sur les voitures d’occasion
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Ce baromètre de la mobilité du VAB montre également que nombre de personnes reportent aussi l’achat d’une nouvelle voiture. Trois raisons principales sont invoquées à cette démarche : 46% disent ne pas savoir quel type de voiture choisir, 30% ont moins utilisé leur voiture en raison de la crise sanitaire et pensent pouvoir utiliser leur voiture actuelle plus longtemps tandis que pour 6% des personnes interrogées, les délais d’attente plus longs pour la livraison d’une voiture neuve en raison de la pénurie de puces constituent un obstacle.
Ce dernier facteur semble encore plus déterminant chez les jeunes conducteurs, car dans la tranche d’âge des 18-24 ans, il constitue un obstacle pour 18% d’entre eux.
De ce fait, ces nombreux acheteurs hésitants reportent actuellement leur acte d’achat pour une nouvelle voiture et ils se tournent vers le marché de l’occasion qui est vu comme une solution temporaire. Dans ce cas, ils optent le plus souvent pour une motorisation traditionnelle : 32% optent pour un modèle à essence et 18% pour un modèle Diesel, tandis que seulement 4% des acheteurs optent pour une voiture 100 % électrique.
Cette démarche constitue en fait un choix plutôt judicieux, car quiconque achète aujourd’hui une voiture d’occasion récente peut encore rouler pendant au moins 5 à 6 ans. Le VAB conclut que dès que l’on saura clairement quel type de motorisation dominera à l’avenir, ces nombreux acheteurs de voitures d’occasion se tourneront alors vers le marché du neuf.
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