Coup de tonnerre dans le ciel anversois : à partir du 1er août 2023, les règles de stationnement changent, en particulier dans le centre-ville. En effet, les visiteurs de la zone qui s’étend des quais de la Leien à ceux de l’Escaut ne pourront plus se garer que dans des parkings souterrains.
Le parking en rue sera tout simplement interdit, sauf pour les riverains qui pourront demander une carte de stationnement. Quelques exceptions sont tout de même d’application, comme pour les métiers de la santé, les entrepreneurs, les covoitureurs qui devront malgré tout demander une dérogation spéciale. Les personnes souffrant de handicap ne sont pas soumises à ces règles.
Processus complexe
Les visiteurs qui vont au domicile de riverains pourront encore se garer en rue, mais à condition que leurs hôtes les aient préalablement enregistrés via un portail web. Ceux-ci disposeront alors de 3 heures de parking en rue, mais payant, au tarif de 3,8 euros par heure. Pas vraiment très accueillant…
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Lors d’une interview donnée à la télévision locale d’Anvers, le bourgmestre de la ville, Bart De Wever (N-VA), a indiqué qu’il y avait suffisamment de places de parking dans des bâtiments dédiés en dehors et dans la zone en question pour se garer tranquillement. D’autant qu’au niveau du Loodswezen, près du Mas, un nouveau parking souterrain de 400 places sera construit.
Quels objectifs ?
Pour le Conseil communal et le bourgmestre, ces nouvelles règles de stationnement sont censées rendre le centre-ville plus agréable pour les piétons. Dire que la mise en place de cette mesure est une surprise serait mentir, car de nombreux politiciens ont déjà déclaré que ce projet était en cours d’implémentation. Selon De Standaard, en février dernier, l’échevin anversois de la mobilité, Koen Kennis (N-VA), avait déclaré qu’un accord avait été trouvé entre les différents services et partis politiques pour que les visiteurs soient obligés de garer leur voiture dans un parking.
On peut toutefois se poser la question de l’efficacité d’une telle mesure sur la diminution (attendue) du trafic urbain. Interrogé par De Standaard, Pieter Vansteenwegen, chercheur à l’Institut pour la mobilité de la KU Leuven, fait preuve de prudence sur ce point, mais il reconnaît que moins de gens chercheront une place de parking, une recherche qui est toujours source de nuisances.
Des répercussions économiques ?
Reste à savoir ce que pensent les indépendants de cette mesure ? Les tenanciers de magasins ou les restaurateurs ne souffriront-ils pas de cette décision ? Tout le monde espère que ce ne sera pas le cas et que la qualité de vie prendra le pas sur le prix et les contraintes d’un parking obligatoire dans un immeuble ou en sous-sol. Il faut toujours du temps pour s’habituer à une nouvelle situation. Et à Anvers, c’est manifestement l’optimise qui est de mise.
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be