C’est le type d’accidents dont on entend régulièrement parler : ceux qui se produisent dans ou à proximité des sorties d’autoroutes aux heures de pointe, lorsque les voitures doivent faire la file jusque sur la bande de sortie, voir plus loin, sur la bande d’arrêt d’urgence. C’était encore le cas récemment à la fin novembre sur la E411 à hauteur de Wavre où un carambolage a eu lieu. Mais ce cas de figure est fréquent partout en Belgique.
Cette situation est le fait de notre réseau autoroutier très dense et qui est caractérisé par de très (trop) nombreuses sorties. Et, logiquement, aux heures de pointe dans les régions très fréquentées comme les zonings d’activité ou les centres commerciaux, les files peuvent déborder, ce qui accroît nettement le risque d’accident.
Des solutions ?
Le problème est évidemment pris très au sérieux par les autorités ? Mais que faut-il faire ? Entamer de grands travaux pour allonger ces sorties d’autoroutes et permettre aux véhicules de se ranger sur le bas-côté aux périodes critiques ? Le problème est complexe, car, en Wallonie par exemple, il y a près de 450 sorties d’autoroutes. Il y a en a donc au moins autant en Flandre.
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Cela dit, les organes de gestion des routes ont plusieurs options sur la table. En effet, avant d’entamer des travaux d’allongement de la sortie, on peut en effet examiner la capacité de la voirie secondaire en fin de bretelle et éventuellement capitaliser sur l’augmentation de sa capacité à celle. En deuxième lieu, il faudrait aussi évaluer les aménagements qui ont été faits en fin de bretelles. S’agit-il d’un feu ou d’un rond-point ? Et, avec une analyse, pouvoir opter pour la meilleure solution, celle qui fluidifiera le plus le trafic. Parfois, une simple modification de la programmation des feux peut suffire.
Il y a en outre la solution de limiter le trafic qui emprunte les sorties d’autoroutes jugées comme critiques et obliger à un itinéraire bis, par exemple pour les poids lourds. Ce peut être aussi le cas pour les voitures, mais à condition bien sûr que ce nouvel itinéraire n’allonge pas trop le temps de trajet des automobilistes.
Ce n’est qu’une fois ces solutions explorées qu’il faudra alors envisager de s’attaquer à la sortie elle-même, soit en doublant les voies, soit en allongeant la bande de décélération, comme cela a déjà été fait à plusieurs endroits. Quoi qu’il en soit, il faut rester prudent et, en cas d’hésitation, il vaut mieux allonger son temps de trajet et emprunter la sortie suivante. Un accident, c’est (toujours) trop vite arrivé. Et aux vitesses autoroutières, ça pardonne en général très peu.
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