On le sait : la consommation de drogues au volant est en augmentation ces dernières années. Selon les derniers chiffres de Touring, les cas de drogue au volant auraient augmenté de 12% entre 2019 et 2020. Cela dit, si cette progression est importante, elle s’explique aussi par le fait que la police dispose de nouveaux moyens de détection plus efficaces et rapides que précédemment.
Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), fait le même constat et il indique qu’en 2020, 913 accidents étaient caractérisés par un conducteur ayant consommé de la drogue alors que ce chiffre était de 889 en 2019 et de 685 en 2018.
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100.000 tests
Jusqu’il y a peu, la police devait recourir à un médecin pour un test de toxicomanie. Mais ça, c’était avant, car depuis les tests salivaires ont débarqué ce qui allège considérablement la procédure. Et c’est bien pour cette raison que le ministre de la Justice vient de débloquer un budget spécifique pour lutter contre ce nouveau fléau. Dès cette année, 100.000 de ces fameux tests salivaires seront mis à disposition de la police, ce qui représente un doublement par rapport à 2021 et même un triplement par rapport à 2020.
Pour Vincent Vincent Van Quickenborne, il s’agit « d’augmenter fortement la probabilité de prendre les conducteurs roulants sous influence de drogues » et, par la même occasion, de réduire le nombre de victimes.
Un phénomène qui augmente
Selon le ministre de la Justice, toutes les projections montrent que cette tendance de consommer de la drogue au volant va s’accroître et il n’est donc pas question de laisser faire. Au cours du premier semestre de 2021, 547 accidents (dont 6 mortels) dus à une conduite sous influence ont été recensés, ce qui signifie qu’on est bien parti pour battre encore une fois le record des années précédentes.
La lutte contre la drogue au volant semble être l’une des priorités du gouvernement qui s’engage à mettre tout en œuvre pour mettre fin à ces pratiques. Une enquête de VIAS a récemment démontré (6.000 personnes interrogées) que la consommation de drogue au volant était surtout le fait des hommes. Elle atteint entre 19 et 32% selon la région considérée.
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