Il y a quelques semaines, un cycliste est tragiquement décédé dans le centre de Gand lorsqu’il a glissé sur les rails du tram et a heurté un poteau avec sa tête pendant sa chute.
Cela a remis sur le devant de la scène ce problème bien connu : circuler à vélo dans le centre-ville requiert une attention nécessaire et une certaine dextérité de la part du conducteur pour éviter en douceur et en toute sécurité tous les obstacles sur sa route, car il n’existe pas partout de pistes cyclables tranquilles et séparées.
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Attention aux voies humides
L’Union des cyclistes fait remarquer que, surtout par temps de pluie, les accidents de cyclistes sont plus nombreux, et aujourd’hui aussi ceux de scooters, qui font généralement naufrage près des voies de tram.
Ils ne traversent pas les voies assez brusquement, du coup leur roue s’y coince, entraînant souvent une chute. Glisser sur des voies ou des aiguillages mouillés est un autre classique qui fait de nombreuses victimes.
Il y a souvent des “rues à problèmes” dans les villes où de nombreux accidents impliquant des cyclistes se produisent. Cela est généralement dû à l’infrastructure, qui ne permet pas d’aménager des voies séparées pour les cyclistes.
Il doit y avoir des places de stationnement pour les voitures, les trams doivent avoir leur place et les cyclistes circulent entre les deux. Le Fietsersbond préconise donc de séparer la circulation des trams et des vélos afin d’éliminer une grande partie des risques, tout en sacrifiant davantage de places de stationnement pour les voitures afin de créer un espace plus sûr pour les cyclistes.
Cela nous amène au dilemme de nombreuses villes : les voitures doivent-elles laisser encore plus de place aux vélos et aux transports publics ? C’est une option qui ne fait pas l’unanimité. De nombreux citadins sont déjà désespérés car ils ont du mal à trouver une place pour garer leur voiture dans la rue.
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