Toujours selon l’organisation, la différence entre les émissions réelles des véhicules et celles enregistrées lors des tests d’homologation NEDC serait passée de 9% en 2000 à 42% en 2016. Une différence qui ne serait pas due à de nouveaux équipements énergivores, mais bien à une adaptation de plus en plus précises aux failles de la législation NEDC. Ces taux réels bien plus élevés constitueraient un manque à gagner de 6,5 milliards pour la Belgique. De plus, la fraude aurait généré quelque 264 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent… des rejets annuels des Pays-Bas !
Et si l’introduction des nouveaux tests devrait permettre de réduire cet écart, Transport & Environment tire déjà la sonnette d’alarme sur certaines « dérives » pressenties. Les constructeurs chercheraient en effet à « gonfler » les résultats des tests WLTP de manière à partir sur une base plus élevée en 2021, année de référence pour les futures réductions de 15% (2025) et 30% (2030) des rejets imposées par l’Europe.
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