À partir du 1er janvier 2021, la vitesse maximale sur l’ensemble des routes de la région de Bruxelles-Capitale sera limitée à 30 km/h, sauf sur les axes périphériques où elle demeure à 50 ou 70 km/h. Si l’objectif premier, la sécurité, semble louable et que la volonté de limiter l’impact sonore des voitures soit tout aussi pertinent, l’argument de limiter la pollution est quant à lui plus discutable.
Pour une éco-conduite, il est capital de rouler dans un rapport plus élevé de façon à faire tourner le moteur le plus lentement possible. Pour demeurer à 30 km/h, il est compliqué de rouler autrement qu’en 2e vitesse, ce qui augmente le régime moteur et en conséquence les émissions.
Un autre problème est le fait qu’il faudra plus de temps pour faire un même trajet à 30 km/h qu’à 50 km/h. Le risque est que le trafic en heure de pointe soit encore plus dense et que les bouchons soient allongés avec cette vitesse si faible. Dans ce cas, la pollution serait encore plus importante.
Ce qui étonne dans cette décision, c’est que le gouvernement bruxellois semble avoir pris cette mesure très rapidement, sans en mesurer pleinement les conséquences. Un rapide coup d’œil sur le Net permet de se rendre compte que les opinions divergent à ce sujet et qu’aucune étude sérieuse ne semble avoir été entreprise. Dès lors, le passage à 30 km/h risque peut-être d’empirer les choses. Seul l’avenir nous le dira.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be