Flashé à 235 km/h, le juge condamne… le passager !

Drôle d’histoire au tribunal de Saint-Nicolas ou un homme devait se présenter pour avoir été flashé à 235 km/h. Sauf qu’il n’était pas le conducteur, mais le passager. Et il a écopé de 2.000 euros d’amende…

Publié le 23 septembre 2023
Temps de lecture : 2 min

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Flashé à 235 km/h, le juge condamne… le passager !

Le verdict rendu récemment par le tribunal de police de Saint-Nicolas est surprenant à plus d’un titre. Car il est rare de constater des condamnations pour des personnes prises en excès de vitesse et qui n’étaient pas au volant. Voici l’histoire : sur l’E17, un homme était au volant d’une voiture puissante et celui-ci a été repéré puis poursuivi par un véhicule de police. Lors de la poursuite, les agents ont pu constater une vitesse de 235 km/h, ce qui n’est vraiment pas rien. Jusque là, rien de vraiment étonnant.

Sauf que devant le tribunal, le conducteur a expliqué que son cousin était à bord de la voiture et qu’il l’avait incité à pousser la voiture à sa limite, car, sur la banquette arrière, la petite amie du cousin en question se plaignait de maux de ventre. Le cousin a donc demandé à l’automobiliste d’appuyer sur le champignon pour rentrer le plus vite possible à la maison. Et celui-ci s’est exécuté.

Un an de retrait de permis

Les deux personnes incriminées ont toutes les deux reconnu les faits, ce qui a permis au juge de prendre une décision. Et contre toute attente, c’est le passager qui a écopé d’une lourde condamnation avec un an de retrait de permis de conduire et une amende de 2.000 euros. Car le juge est parti du principe que sans cette incitation à la vitesse, le conducteur n’aurait jamais roulé aussi vite et qu’il n’était donc pas directement responsable de l’infraction. Cela dit, le conducteur reste malgré tout puni avec une interdiction de conduire pendant 3 mois et une amende de 1.600 euros. Une peine toutefois moins lourde que celle du passager.

Depuis quelques mois, l’incitation à la vitesse ou l’apologie de celle-ci est punissable en Belgique, une mesure prise à la suite du drame de Strépy-Bracquegnies, mais aussi pour lutter contre les courses de rue qui se multiplient ces derniers temps dans les villes. Selon le parquet, un simple geste de mise au défi peut déjà être sanctionné. Concrètement, les amendes vont de 320 à 4.000 euros et l’interdiction de conduire qui peut en découler de huit jours à cinq ans.

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Par David Leclercq Rédacteur automobile

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