Depuis juillet 2024, le nouveau gouvernement wallon de majorité MR/Les Engagés est installé aux commandes de la région. Et il a promis des changements. On a déjà pu en voir quelques-uns et, manifestement, certains d’entre eux vont concerner les automobilistes. On a déjà parlé de la mise en place de la nouvelle taxe de mise en circulation (TMC), une version corrigée de la réforme imaginée par le gouvernement précédent, mais qui, avouons-le, reste lacunaire et trop pénalisante pour les familles nombreuses ou les voitures électriques. Mais il faudra faire avec.
On apprend aujourd’hui qu’il y a d’autres mesures de prévues afin de réduire le nombre de tués sur la route et de lutter contre les récidivistes. À court terme, le plan du ministre de la Mobilité, François Desquesnes (Les Engagés), est de renforcer les contrôles d’alcool et de drogue autour des lieux festifs, mais aussi les contrôles de vitesse autour des points sensibles identifiés ou systématiques (les écoles par exemple). L’objectif de réduire le nombre de tués sur les routes de Wallonie à cent d’ici 2030.
150 en 2025, bien plus ensuite
Pour renforcer ces contrôles, les autorités vont miser massivement sur les radars automatiques. François Desquesnes a ainsi indiqué dans la presse l’installation de 150 nouveaux radars rien qu’en 2025 et il a indiqué que d’ici la fin de la législature – soit 2029 –, ce sont 600 appareils supplémentaires qui garniront les abords des routes.
Pour 2025, ce sont ainsi une centaine de radars fixes qui sont prévus, mais aussi une quarantaine de radars-tronçons ainsi qu’une dizaine de radars de franchissement de feux. Le ministre estime que les radars-tronçons ont plus que fait leur preuve à la fois pour dissuader les conducteurs de rouler trop vite, mais aussi pour fluidifier le trafic. Mais pas question toutefois d’en mettre partout, car c’est contre-productif et inefficace. Il apparaît que les pouvoirs locaux sont très demandeurs de radars maintenant qu’ils vont pouvoir infliger des amendes administratives. La demande était de 250 appareils, mais c’était trop et ce sera finalement 150.
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Une analyse d’ici la fin de l’année
D’ici quelques semaines, le ministre entendu aussi relancer le conseil wallon de la sécurité routière (CSWSR) ainsi que les états généraux de la sécurité routière (EGSR). Objectif : se baser sur des données objectives pour définir les mesures locales et régionales à prendre d’ici 2029.
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