De nombreux garagistes belges sentent l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de leur tête. Ils s’attendent à une baisse de revenus allant jusqu’à 35 % parce que les voitures électriques nécessitent moins d’entretien, ce qui entraînera la disparition ou le rachat de nombreux plus petits acteurs du secteur. Ceux qui ne sont pas en mesure d’investir ou de recycler leur personnel n’auraient aucune chance, sans parler de l’impact sur le marché des voitures d’occasion. Les commerçants seront contraints de casser les prix des voitures d’occasion, avec pour conséquence de graves catastrophes financières.
Chez Gocar.be, nous nous attendons à un effondrement sans précédent de ce marché. Jochen De Smet, de l’Avere, la fédération pour la mobilité électrique, relativise en disant que le secteur devra se réinventer, ce qui est bien sûr plus facile à dire qu’à faire. Une fois de plus : les grandes entreprises pourront garder la tête hors de l’eau, mais il n’en sera pas de même pour les innombrables petits garages et points de vente en Belgique.
Les stations-service devront également investir massivement pour rester compétitives. Le message pour elles est d’installer rapidement de nombreuses bornes de recharge, mais elles devront compter une période d’attente de six mois, et en plus, les bornes de recharge sont maintenant plus de 30% plus chères qu’elles ne l’étaient au début de 2021. Là encore, les petites entreprises seront absorbées par les grandes. Le gouvernement est pointé du doigts, et est même qualifié d’hypocrite, passant totalement sous silence les carburants alternatifs. On pense spontanément aux incitations à rouler au diesel d’il y a quelques années, carburant aujourd’hui considéré comme néfaste. Après le diesel, l’essence s’est soudainement imposée comme le carburant à privilégier pour les voitures. Nous l’avons donc adopté en masse, mais il s’avère aujourd’hui que c’était également un mauvais choix. En plus de cela, le GNC n’est pas non plus évoqué comme alternative, alors qu’il est considéré comme une bonne solution, avec un impact environnemental relativement faible, mais pas par le gouvernement. En plus, toutes les stations-service ne peuvent pas être équipées de bornes de recharge. En bref, leur nombre diminuera également et cette diminution coûtera des emplois.
Le dernier secteur, moins évident, mais certainement touché selon De Tijd, est celui des écoles et des centres de formation. Ils devront eux aussi consentir à de sérieux efforts et investissements pour se lancer sur la vague de la mobilité électrique. Tant en termes de cours et de programmes, d’abord pour les enseignants, qu’en termes d’équipements et de dispositifs de sécurité. Prenons par exemples les clés isolées jusqu’à 1 000 volts et les sols en caoutchouc.
Source : De Tijd
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