L’hiver réserve son lot de surprises aux automobilistes. Certes, nos hivers sont plus doux depuis quelques années, mais le changement climatique engendre de plus en plus d’épisodes climatiques brutaux. Par ailleurs, celles et ceux qui prennent congé à l’étranger pour rejoindre les pistes en altitude sont aussi concernés par ces routes délicates et piégeuses.
L’évolution automobile fait que les voitures électriques sont de plus en plus présentes sur nos routes. Et, forcément, ceux qui les conduisent partent aussi en vacances. Mais les voitures électriques se conduisent-elles et se maîtrisent-elles de la même manière que les thermiques en conditions sévères ?
Plus lourdes
Il est clair que les voitures électriques se comportent différemment. Et pour plusieurs raisons très simples : le poids nettement supérieur de ces automobiles, tout comme la puissance, spécialement au démarrage puisque 100% du couple est disponible dès 0 tr/min.
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Cela dit, les constructeurs ont tout prévu. À commencer par un mode neige ou faible adhérence qui reprogramme toute la cartographique : réponse à la pédale, freinage, suspension quand elle est pilotée, etc. L’objectif est de rendre la réponse du véhicule la plus douce possible face aux éléments et de pouvoir ainsi trouver plus aisément de l’adhérence.
De même, le freinage régénératif, assez agressif sur certains modèles sera adouci afin d’éviter un blocage des roues lors des décélérations censées réalimenter la batterie. Car il ne faut en effet pas que la voiture soit déstabilisée. Si d’aventure, on constate que le mode hiver ou faible adhérence n’agit pas sur la régénération, il faut alors procéder manuellement et réduire la puissance.
Retour à la propulsion
Avec la voiture électrique, c’est aussi un peu un retour aux sources de l’automobile dans le sens où la majorité des voitures électriques sont des propulsions, une architecture qui tranche avec les habitudes des automobilistes qui ont pour la plupart affaire à des tractions. En cas de décrochage et d’inopérabilité des aides à la conduite, il ne faut donc pas réduire la vitesse pour juguler le sous-virage, mais contre-braquer – ce qui se fait assez naturellement – pour suivre la trajectoire envisagée. Mais ce sera vraiment en cas d’extrême urgence.
Plus important : le freinage. Car avec un poids supérieur de 300 à 500 kg, il faudra davantage anticiper les ralentissements. Parce que qui dit poids supérieur dit aussi distances de freinage allongées, même avec les pneus ad hoc. La physique a ses limites, malgré les progrès des pneumatiques... Conserver des distances de sécurité plus importantes est donc essentiel. Bref, la voiture électrique par grand froid n’est pas handicapante, mais elle nécessite simplement un apprentissage. C’est comme pour tout.
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