Dans le cadre du houleux débat autour des voitures de société et du budget mobilité en Belgique, le prestataire de service RH Acerta a réalisé une vaste enquête. En conclusion, Acerta note que les voitures de société émettent aujourd’hui 17 % de CO2 en moins qu’il y a sept ans. Pour parvenir à ces chiffres, Acerta a épluché sa base de données reprenant plus de 40.000 employeurs en Belgique.
CO2 plus favorable
Sur base de ses chiffres, Acerta constate ainsi que l’émission moyenne de toutes les voitures de société en circulation en 2018 figurant dans ses données, était de 117,85 g/km contre 142,8 g/km en 2012. Ce qui est encore moins que l’émission moyenne des voitures neuves particulières immatriculées, qui était de 119,2 g/km en 2017 d’après la Febiac. Selon Michaël Zahlen, Director Acerta Consult, « le fait que les résultats en termes de CO2 des voitures de société soient plus favorables que ceux des véhicules particuliers, doit tout de même faire retentir une sonnette d’alarme – ou devrions-nous dire un klaxon – dans le débat sur l’avenir de la voiture de société. Remplacer les voitures de société par des véhicules particuliers n’est pas la garantie d’un air plus propre. Nous devons raisonner plus loin qu’un simple rejet de la voiture de société. »
Coût en hausse
Sur base de son étude chiffrée, Acerta constate néanmoins que cette diminution sensible des émissions de CO2/km des voitures de société coûte cher. En 2012, le prix catalogue moyen d’une voiture de société, hors TVA et avant ristournes, s’élevait ainsi à 24.793,39 € contre 30.152,89 € aujourd’hui. Soit une augmentation de 21,62 %. Mais selon Acerta, la transition vers davantage de véhicules électriques et hybrides dans les flottes, va encore faire augmenter sensiblement le prix moyen d’une voiture de société à l’avenir.
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