GreenMobility est un service de partage de voitures qui a été créé en 2016 à Copenhague. L’entreprise danoise est active en Belgique depuis l’été 2020, sa première incursion sur un marché étranger. Elle a déployé des voitures partagées – des Renault Zoé ou des Kangoo électriques bardés d’autocollants verts qu’on ne manque pas d’identifier – successivement à Anvers, Gand et Bruxelles. Mais selon De Tijd, c’est déjà la fin de GreenMobility, du moins en Belgique. L’entreprise de partage de voitures se limitera désormais à son marché domestique, le Danemark.
Sortie de Gand et Bruxelles
Cette nouvelle n’est toutefois pas totalement une surprise, car GreenMobility avait déjà cessé ses activités en Allemagne, aux Pays-Bas, en Finlande et en Suède. Et dans notre pays, les zones de couverture ont été récemment réduites. Le 21 décembre 2023, GreenMobility a même interrompu ses services à Gand et Bruxelles.
« Nous présentons nos sincères excuses pour le désagrément que cela cette cessation causera à nos utilisateurs. Nous tenons à les remercier chaleureusement de nous avoir soutenus depuis notre lancement », indiquait un message envoyé à l’époque par GreenMobility à tous ses utilisateurs. A l’époque de la cessation des services sur Gand et Bruxelles, il y avait toutefois encore de l’espoir : « La bonne nouvelle est que la zone à Anvers reste active, tout comme notre hotspot de Brussels Airport. » Trois mois plus tard, c’est pourtant fini !
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Sans frais d’abonnement
La nouvelle sera probablement dure à avaler pour les utilisateurs belges, car GreenMobility se positionnait comme un fournisseur particulièrement abordable de voitures partagées. En effet, chez GreenMobility, le client n’était pas lié à des frais d’abonnement mensuel lorsque le service n’était pas utilisé. Les utilisateurs ne payaient en effet que pour les minutes réellement utilisées. Un système juste pour les clients, mais malheureusement pas suffisamment rentable.
Un marché difficile
Le cas de GreenMobility n’est pas isolé. Nombre de fournisseurs de mobilité partagée semblent avoir des difficultés à trouver un modèle de rentabilité. Actuellement, une flotte de véhicules nécessite de gros investissements alors que les taux d’intérêt sont élevés. Le nombre d’utilisateurs de mobilité partagée augmente, mais pas suffisamment rapidement pour que le modèle puisse s’épanouir. La preuve ? Il faut se souvenir qu’il y a peu, la coopérative de partage de voitures Partago a vendu ses véhicules par manque de liquidités. Autre exemple : Poppy, le service de partage de D’Ieteren, a cessé de desservir Gand, Louvain et Malines, même si les voitures partagées rouges circulent toujours à Anvers, Bruxelles et Liège.
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