Chez BMW, la Série 5 Touring fait partie des meubles et il est impossible d’envisager une carrière pour la berline sans la carrosserie break qui rencontre toujours un grand succès en raison de sa grande polyvalence. La dernière génération du modèle lancé l’an dernier ne fait pas exception et se décline donc en une version Touring qui prend résolument ses aises. En effet, avec 5,06 m de long, elle est l’un des break premium les plus imposants de sa catégorie. Mais c’est pour la bonne cause : l’espace de chargement offre de 570 à 1.700 litres. Du lourd, car c’est plus que l’Audi A6 Avant (de 565 à 1.680 litres), mais moins que la Mercedes Classe E break (615 litres banquette en place) ou que la Skoda Superb Combi (693 litres), mais qui, il est vrai, joue dans une catégorie moins prestigieuse.
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Soignée
La 5 Touring est soignée et elle offre la commande automatique du hayon. Le déverrouillage à distance du dossier de la banquette arrière rabattable (40/20/40) depuis le compartiment à bagages est également prévu de série. Les compartiments de rangement situés sous le plancher du compartiment de chargement offrent de l’espace pour le filet de séparation du compartiment à bagages, le cache-bagages et, le cas échéant, le câble de recharge pour les modèles électriques ou hybrides rechargeables.
Le modèle se reconnaît évidemment au premier coup d’œil avec les codes stylistiques habituels, c’est-à-dire les feux en L couchés. Pas de surprise en ce qui concerne l’habitacle : il s’agit d’un copié-collé de la Série 5 berline. Mais cela ne gênera personne, car on apprécie particulièrement les deux écrans haute définition de respectivement 12,3 et 14,9 pouces et toutes les nouvelles fonctionnalités, comme le streaming vidéo ou la console de jeux AirConsole.
Du thermique et de l’électrique
BMW voit large et propose toujours une large palette de moteurs thermiques. Tous sont électrifiés (hybridation 48V), y compris les Diesel ce qui leur permet de réduire encore un peu plus leur consommation. La version 520d (lire notre essai) annonce ainsi de 5,3 à 6,2l et la version 540d à 4 roues motrices (xDrive) de 5,8 à 6,6l. Probablement un record eu égard aux performances. Dans quelques semaines, l’hybride rechargeable 530e fera son entrée et elle annonce entre 0,7 et 1,1 l/100 km qui choisit de rester raisonnable pour sa batterie (9,2 kWh) au contraire d’autres modèles concurrents qui poussent parfois le bouchon au-delà des 20 kWh pour offrir près de 100 km d’autonomie électrique.
Mais chez BMW, c’est inutile et même contre-productif puisque cette approche ferait trop d’ombre à ses versions 100% électriques. Car oui, cette Série 5 Touring sera aussi l’i5 Touring, une proposition unique sur le marché dans la catégorie des grandes routières premium. Deux versions figurent au programme : eDrive 40 de 340 ch et la superlative M60 xDrive de 601 ch qui annonce déjà le 0 à 100 km/h en 3,9 s ! Les deux modèles partagent la même batterie de 81,2 kWh pour des autonomies respectives annoncées à 560 et 506 km. Tout aussi intéressant : la puissance de recharge peut atteindre les 205 kW lors des charges rapides. Le chargeur en courant alternatif atteint lui 22 kW. Confortable. Voilà une offre alternative aux SUV de plus en plus décriés et qui risque donc à nouveau de faire mouche, même si les tarifs ne sont pas encore connus.
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